France : des jeunes jugés pour haine envers les asiatiques

Juge - avocat

En France, selon la Direction de l’information légale et administrative du Ministère chargé de la justice, « l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale est le fait de pousser par son attitude des tiers à maltraiter certaines personnes, en raison de leur couleur de peau, de leur origine ou de leur religion. C’est une infraction punie par la loi ». Ce mercredi de jeunes étudiants français, se retrouvaient sous le coup de la Loi et devant un tribunal à Paris, pour avoir commis le délit d’incitation à la haine via les réseaux sociaux.

Appel à la haine contre…les chinois

En France, la lutte gouvernementale contre la pandémie du nouveau coronavirus suit son cours. En Octobre dernier, le président Macron, disant craindre que le pays ne soit « submergé par une deuxième vague qui sera sans aucun doute plus difficile que la première » avait annoncé un deuxième verrouillage national jusqu’à au moins fin novembre. Et vendredi 19 mars à minuit, un confinement a été mis en place dans seize départements, pour au moins quatre semaines.

Publicité

Une situation tendue donc qui induisait au sein de la population française une certaine exaspération avec une grogne grandissante et un ressentiment vis-à-vis de la communauté asiatique et notamment la communauté d’origine chinoise. Et c’est cette exaspération, « ce ras le bol » de se retrouver dans cette crise sanitaire qui n’en finissait pas, qui aurait poussé, les cinq inculpés, de jeunes étudiants « âgés de 19 à 25 ans », à poster sur internet ces messages d’incitation à la haine contre les chinois.

Des messages qu’ils regrettaient déjà tous pour la plupart, reconnaissant être allés un peu trop loin. La procureure, tablant sur l’aspect « pédagogique » que pouvait revêtir le procès ; mais aussi en considération des regrets exprimés et du fait qu’aucun des inculpés n’avaient de casier judiciaire, n’avait requis contre les jeunes français qu’une condamnation à « un stage de citoyenneté ».

Une réponse

  1. Avatar de Dedecoss
    Dedecoss

    Si c’est au Bénin que ça se passe ils vont crier liberté d’expression sur les réseaux sociaux. 😄

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité