John Magufuli, ancien Président de la République unie de Tanzanie, décédait le 17 Mars dernier. Magufuli, qui a minimisé COVID-19 et refusé de mettre en place des mesures coercitives contre la propagation du nouveau coronavirus dans le pays, est décédé des suites d’une maladie cardiaque. Celui que la presse tanzanienne aimait à surnommer le «Bulldozer» pour sa réputation à poursuivre avec ses politiques malgré l’opposition, était aussi apprécié selon les observateurs pour sa position agressive contre la corruption et la poursuite de grands projets d’infrastructure.
Son décès a donné lieu à de fastueuses cérémonies dans la capitale tanzanienne avec de nombreux tanzaniens descendus dans la rue de la capitale pour lui rendre hommage. Des hommages qui selon la police tanzanienne auraient fait plus d’une quarantaine de morts.
45 personnes décédées
Ce mardi, c’est la police tanzanienne elle même qui a révélé le nombre des victimes. C’étaient donc, 45 personnes qui étaient mortes lors des suites de la bousculade quia avait eu lieu le 21 mars dernier, dans le stade de Dar-es-Salaam ; alors que de nombreux citoyens tanzaniens en deuil voulaient rendre un dernier hommage au défunt président John Magufuli. Une tragédie qui avait eu lieu parce que les participants aux obsèques du président défunt avaient, négligeant les consignes de sécurité, littéralement pris d’assaut les ouvertures de l’installation sportive ; se bousculant pour avoir les premiers accès aux meilleures places.
Et c’est en tentant vaille que vaille de se frayer un chemin, que le drame s’est produit : 45 personnes décédées, dont cinq de la même famille selon les autorités policières. Des décès enregistrés le second jour de la semaine retenue pour les obsèques nationales. Pour les populations à l’intérieur du pays, les autorités gouvernementales, rapporte la presse, ont permis que le corps du défunt président soit transporté dans les grandes villes du pays. De Dar-es-Salaam la dépouille présidentielle était allée à Dodoma, Zanzibar, Mwanza et Geita, avant d’être finalement inhumée dans son village ancestral de Chato, dans le nord-ouest du pays, le 26 mars.
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