Les ouïghours continuent d’être au centre de l’actualité dans le monde. En effet, selon des informations rapportées par des responsables du réseau social Facebook, des groupes de pirates chinois utiliseraient le canal de la plateforme ainsi que d’autres sites pour espionner les membres de cette communauté. A en croire les explications données par Nathaniel Gleicher, le responsable des règlements sur la sécurité de Facebook au cours d’une sortie médiatique, les hackers auraient pris pour cible plusieurs centaines de militants journalistes et dissidents ouïghours résidant à l’extérieur de la Chine.
Les auteurs de cette activité seraient bien dissimulés
«Nous voyons des liens clairs avec les entreprises et les emplacements géographiques de cette activité, mais nous ne pouvons pas formellement prouver qui est derrière cette opération», a fait savoir ce responsable du réseau social. «Cette activité a tous les marqueurs d’une opération sur la durée, avec des moyens conséquents, qui cache bien les personnes aux manettes», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le mode opératoire de ces pirates consisterait à piéger leurs cibles en infectant des applications qui sont très utilisées. Ceci leur permet ainsi d’accéder aux informations, caméras et micros des téléphones de leurs victimes. «Même si un petit nombre d’utilisateurs est touché, moins de 500 dans le monde dans ce cas, l’impact peut être grave – vous pouvez imaginer la surveillance mise en place», a commenté le responsable des règlements sur la sécurité de Facebook.
Des ouïghours vivant à l’extérieur
Il précise également que les cibles sont des membres de la communauté des ouïghours du Xinjiang, en Chine. Ils vivent en Australie, au Canada, au Kazakhstan, en Syrie, en Turquie, aux États-Unis et d’autres pays. Rappelons que depuis plusieurs mois, la Chine fait objet de vives critiques à cause du traitement réservé à cette minorité chinoise.
Laisser un commentaire