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Ousmane Sonko : la justice ordonne de le relâcher sous contrôle judiciaire

Ce lundi, se réalisait enfin l’audition de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, par un juge d’instruction dans l’affaire pendante pour viols, qui opposait le député à Adji Sarr. Une audition de tous les impondérables, puisque l’autorité judiciaire était désormais placée entre la volonté d’affirmer sa légitimité sur un élu du peuple qui des jours durant l’avait défié ; et  la pression politique de voir sa décision causer potentiellement de violentes émeutes dans les rues de la capitale Dakar.

En tous cas, le gouvernement sénégalais, fort de l’expérience des émeutes de mercredi dernier, n’a pas voulu prendre de risques et avait posé des garde-fous sécuritaires, comme l’appel en renfort de l’armée et la fermeture dans la capitale des écoles publiques. L’audition prévue pour 11 h ce matin, heure de Dakar, vient de livrer ses conclusions.

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Sonko retourne, libre de ses mouvements…

L’affaire judiciaire depuis nommée par la presse sénégalaise, l’Affaire Sonko, a certainement fait couler beaucoup d’encre et de salives. C’est qu’Ousmane Sonko, jeune député de 46 ans, n’est pas n’importe quel élu. En 2019, l’homme arrivait troisième aux élections présidentielles avec 15,67 % des suffrages exprimés. Le jeune député n’avait eu pour le battre, que le président sortant Macky Sall et l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, aujourd’hui président du Conseil Economique et Social (CES). Une prouesse pour celui dont c’était la première participation et qui en 2016, avait été radié de la fonction publique pour « manquement au devoir de réserve ».

Ce lundi donc, le juge d’instruction tout en inculpant le député pour les faits reprochés dans le dossier ‘’Adji Sarr’’, faisait néanmoins le choix de laisser le président du PASTEF retourner libre, en le plaçant « sous contrôle judiciaire ». Un choix que de nombreux observateurs dans le pays ont jugé raisonnable, eu égard à la menace pendante de violentes émeutes. Ousmane Sonko donc, après plusieurs jours passés dans les locaux de la Section de Recherches, corps d’élite de la gendarmerie sénégalaise, était désormais libre de retourner chez lui en attendant la suite de l’information judiciaire.

4 réponses

  1. Avatar de Bito
    Bito

    Beninois, il faut vous inspirer de l’expérience des sénégalais, seule, la lutte paie

    1. Avatar de De Souza Claudy
      De Souza Claudy

      Ce n’est pas la même chose . Le cas Béninois et Senegalais. Madougou faisait partie du groupe des Dictateurs. Que la jeunesse lutte contre.

  2. Avatar de sala
    sala

    Seule la lutte paye !

  3. Avatar de rodrigue
    rodrigue

    C’est simplement la sagesse.
    Merci au tout le gouvernement sénégalais.

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