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Procès en diffamation contre le New York Times : Trump essuie un revers

En février 2020, le New York Times, célèbre quotidien américain était traîné en justice par l’équipe de campagne de Donald Trump pour diffamation. Elle lui reprochait la publication d’une tribune datant de mars 2019. Dans cet article d’opinion, Max Frankel, ex directeur exécutif du New York Times, évoquait un accord entre le président russe Vladimir Poutine et le milliardaire républicain, pour favoriser son élection en 2016. « Il n’y avait pas besoin de collusion électorale précise entre l’équipe de campagne de Trump et Vladimir Poutine parce qu’ils avaient un accord global : aider à battre Hillary Clinton, en échange d’une nouvelle politique prorusse » avait écrit M Frankel dans sa tribune.

Hier mardi 09 mars, le tribunal New-yorkais en charge de l’affaire a rejeté le procès en diffamation de l’équipe de campagne de Donald Trump. Il explique que les plaignants n’ont pas réussi à prouver que le quotidien avait intentionnellement diffamé  l’ancien président américain. Ils n’ont pas prouvé que Frankel et le Times savaient que les déclarations étaient fausses ou qu’elles avaient été faites avec un  » mépris imprudent de la vérité « .

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« Nous sommes heureux que la Cour ait transmis ce message avec force aujourd’hui »

« A cet égard, un parti pris ou une arrière-pensée ne constitue pas une véritable malveillance » a écrit le juge James E. d’Auguste dans la décision. Il note également que l’article de Frankel était inclus dans la section d’opinion et non dans les actualités signalant aux lecteurs que des mots tels que « accord » et « contrepartie » étaient censés être une opinion et non des faits. Le New York Times a accueilli ce jugement avec joie. « Nous sommes heureux que la Cour ait transmis ce message avec force aujourd’hui » a déclaré David E. McCraw, contacté par The Hill.

« Le tribunal a clairement exprimé aujourd’hui un point de vue fondamental concernant la liberté de la presse : nous ne devons pas tolérer les poursuites en diffamation intentées par des personnes au pouvoir dans l’intention de faire taire et d’intimider ceux qui les examinent » a poursuivi le vice-président sénior et directeur adjoint du New York Times. L’équipe de  campagne Trump n’a pas répondu à une demande de commentaire du journal The Hill.

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