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Sénégal : les partisans d’Ousmane Sonko saisissent la CPI

Au Sénégal, le pays semble être sur le qui-vive alors que l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko arrêté il y a quelques jours pour troubles à l’ordre public doit être entendu ce lundi matin par le juge d’instruction. Une arrestation, mercredi dernier, qui avait donné lieu dans la capitale à une vague d’émeutes dispersées dans plusieurs quartiers. C’est que pour les partisans, l’arrestation du député sénégalais était une manifestation flagrante de l’implication de l’Etat en plus haut lieu.

Et une tentative pour discréditer ou réduire au silence une voix dissidente dans le pays. Ils auraient saisis à cet effet, la Cour Pénale Internationale (CPI), juridiction internationale créée justement pour faire prévaloir le respect universel des Droits de l’homme et l’Etat de droit.

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Une journée mondiale de la femme sous haute tension

Célébrée le 8 mars de chaque année, la Journée internationale de la femme est une journée consacrée à honorer les réalisations des femmes à travers l’histoire et partout dans le monde, et est généralement une journée pour les femmes de tous horizons et cultures différents pour se rassembler pour lutter pour la parité des sexes et les droits des femmes. Au Sénégal, cette dimension de la journée sans être occultée, a quand même été grandement diminuée par l’actualité politique : l’Affaire Sonko.

À cause des émeutes de mercredi dernier, des dispositions avaient été prises pour permettre le moins de dommages collatéraux, alors qu’Ousmane Sonko devrait être entendu par un juge d’instruction dans la matinée de ce lundi 08 Mars. Selon la presse sénégalaise, les élèves dakarois avaient été priés de rester chez eux, quand l’ambassade des USA au Sénégal est restée fermée, et que l’armée avait été appelée en renfort pour sécuriser les points névralgiques de la capitale. C’est que la capitale s’attend à des émeutes encore plus violentes que celles spontanées de mercredi dernier.

Mercredi justement, Ousmane Sonko, alors qu’il s’était décidé, après la levée de son immunité parlementaire, à se rendre à la convocation d’un juge d’instruction pour être entendu dans le dossier de viol qui l’opposait à Adji Sarr, avait été arrêté en cours de route. Une arrestation au motif de « troubles à l’ordre public ». Pour ses partisans, il ne pouvait en être question. Et c’est pour faire la lumière sur la situation de leur leader, et sur de probables exactions sur les manifestants au cours des dernières émeutes, que la coalition de partis politiques qui avait porté Sonko pour les dernières présidentielles, a annoncé ce lundi avoir saisi le Tribunal pénal international de la Haye.

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