« Apartheid vaccinal » : le Kenya met en garde après des restrictions de Londres

L’apparition du nouveau coronavirus (covid-19) dans le monde a accentué les inégalités entre pays riches et pays pauvres. En effet, depuis la mise au point de plusieurs vaccins par des laboratoires, on assiste à des commandes massives de doses effectuées par les pays riches au détriment de ceux à faibles revenus. Cette situation est déplorée par le Kenya, qui a récemment mis en garde contre un « apartheid vaccinal ».

Le Kenya dans la liste rouge du Royaume-Uni

Dans un communiqué de presse, le chef de la diplomatie kenyane, Macharia Kamau a déclaré que : « Le Kenya continue de constater, avec un profond regret, que les pays producteurs de vaccins du monde entier ont commencé à pratiquer une forme de nationalisme vaccinal, de possessivité et de discrimination, associée à une attitude d’accumulation de vaccins qui ne peut être décrite que comme une forme d’  » apartheid vaccinal  » ». Notons que ces propos du ministre kenyan des Affaires étrangères interviennent après des restrictions du Royaume-Uni. Londres avait en effet annoncé une interdiction de voyager à l’encontre du Kenya, le plaçant ainsi dans sa liste rouge de pays à risque.

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Pour le pays d’Uhuru Kenyatta, le Royaume-Uni met en place une « politique discriminatoire », en interdisant aux Britanniques d’y voyager. Par ailleurs, dans son communiqué, le ministre des Affaires étrangères du Kenya a indiqué que le fait de ne pas rendre les vaccins disponibles à tous les pays rend quasiment impossible au monde d’avoir des chances d’en finir définitivement avec le coronavirus.

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