Chine : après Trump, Biden sanctionne à son tour

La présidence de Donald Trump avait été marquée par de grands désaccords exprimés par l’ancien chef de l’Etat américain à l’endroit du régime communiste chinois. Les deux puissantes nations s’étaient affrontées dans une guerre commerciale qui s’est par la suite muée en une guerre technologique, au cours de laquelle l’administration Trump avait inscrit le géant des télécommunications Huawei dans sa liste noire des sociétés dangereuses.

Leurs attitudes vis-à-vis de la Chine ne sont pas si éloignées

L’ancien numéro un américain avait estimé que cette entreprise est une menace pour la sécurité nationale des USA. Par ailleurs, Huawei n’était la seule entreprise à figurer sur cette liste noire américaine, puisqu’on y retrouve également la compagnie chinoise de fabrication de puces électroniques SMIC. Cependant, depuis le 20 janvier 2021, le démocrate Joe Biden est devenu le nouveau président des Etats-Unis, laissant espérer, à tort, un changement de politique étrangère concernant la Chine. Même si Joe Biden et Donald Trump appartiennent à des camps politiques différents, leurs attitudes vis-à-vis de la Chine ne sont pas si éloignées. En effet, tout comme son prédécesseur, Joe Biden a choisi d’être ferme à l’égard du régime chinois.

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Une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis

Récemment, son administration a inscrit 7 entreprises sur la liste noire américaine. L’information a été donnée hier jeudi 08 avril 2021 par le département du commerce des Etats-Unis. Ces « nouvelles entités » qui fabriquent des supercalculateurs constituent, selon les USA, une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis. Le motif évoqué par le département américain du Commerce dans un communiqué est que ces sociétés « mènent des activités contraires à la sécurité nationale ou aux intérêts de politique étrangère des Etats-Unis ».

Au nombre des entreprises concernées figurent notamment : le centre pour la conception de circuits intégrés haute-performance de Shanghai, Sunway Microelectronics et Tianjin Phytium Information Technology. Par ailleurs, la sanction stipule que les entreprises américaines devront se munir d’une licence délivrée par le département du commerce pour vendre des composants à ces compagnies chinoises.

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