L’Europe à l’instar de nombreuses autres parties du globe a initié la phase de vaccination des populations contre le nouveau coronavirus. Une campagne de vaccination qui on le devine assez, exige des états européens un approvisionnement suffisant ou à défaut régulier en doses de vaccins. En Europe, les pays membres de l’Union ont décidé de centralisé leurs approvisionnements et de le faire sous la supervision de l’Agence européenne des médicaments (AEM).
Seulement, alors que les commandes sont déjà passées, les doses requises tardent à arriver, notamment pour celui retenu en premier par l’Agence, l’AstraZeneca. Ce Mercredi, la Commission Européenne a exprimé sa volonté de contraindre par voie de justice, le laboratoire suédois et britannique à tenir ses engagements.
Une procédure qui ne fait pas l’unanimité…
C’est mercredi que la Commission a soulevé la question lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE. Au cours de la réunion, la Commission a noté qu’elle avait déjà envoyé une mise en demeure à AstraZeneca après que la société ait failli à fournir 90 millions de doses au bloc en juin. En janvier, la société suédo-britannique a admis qu’elle ne pouvait pas expédier à l’Union le nombre de doses initialement prévu.
Seulement 30 millions de doses, au lieu des 100 millions de doses promis dans son contrat avec l’UE, ont été livrées à la fin du premier trimestre. Des défauts de livraisons qui bien entendu handicap sévèrement les campagnes de vaccination dans les pays membres.
Cependant, la décision d’intenter une action en justice contre le laboratoire pour non-respect de contrat, ne serait pas selon des observateurs, adoubé par tous les pays membres, la France et l’Allemagne notamment, ayant exprimé quelques réticences.
C’est que pour certains, un procès contre le vaccin, ne résolvait pas le problème et pourrait donner une mauvaise image du vaccin aux populations des états membres. Le mieux pour d’autres, étant de diversifié les fournisseurs et de favoriser « dans une commune mesure« , des vaccins « européens » concurrents. Comme le vaccin « Comirnaty » mis au point par l’association germano-américaine Pfizer-BioNtech.
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