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Eau de Fukushima : Pékin demande à un ministre japonais de la boire si elle est potable

Au Japon après le désastre de Fukushima, en 2011, les autorités japonaises se sont retrouvées devant un problème de taille. Des millions de tonnes d’eau, issues des réservoirs de refroidissement et  des eaux souterraines, régulièrement recueillies, avaient drastiquement été contaminées par la fonte des réacteurs. Depuis le Japon n’avait eu de cesse de chercher à traiter ces eaux.

Un premier traitement, avait montré que des particules résiduelles étaient encore trop importantes pour déclarer les eaux sauves. D’autres traitements étaient ensuite intervenus, et avaient ce Mardi, permis aux autorités japonaises de déclarer les eaux « potables » et d’annoncer leur rejet dans l’Océan Pacifique. Une action dénoncée par la Chine.

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Tokyo veut libérer les eaux de Fukushima dans la mer

Le vendredi 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9,0 a frappé le Grand Est du Japon, causant des dégâts considérables dans la région, et le grand tsunami qu’il a créé en a causé beaucoup plus. Le tsunami de 15 mètres a désactivé l’alimentation électrique et le refroidissement de trois réacteurs de Fukushima Daiichi, provoquant un grave accident nucléaire. Les trois noyaux ont largement fondu au cours des trois premiers jours.

L’accident a été classé au niveau 7 sur l’échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, en raison de rejets radioactifs élevés. L’eau de refroidissement et les eaux souterraines avaient été contaminées par le contact avec des réacteurs qui avaient fondu. Et les autorités recueillant régulièrement ces eaux contaminées, les avaient entreposées dans des réservoirs en attente de leur traitement.

Jusqu’à de 1,25 million de tonnes d’eau avaient été ainsi recueillis. Seulement, selon la presse locale, à court d’espace pour construire plus de réservoirs, le gouvernement nippon a décidé de progressivement libérer l’eau dans la mer, après traitement.

Pékin demande une preuve par l’exemple…

Avant l’annonce de la libération des eaux traitées dans la mer, une action fortement décrié par des associations de pêcheurs, le Premier ministre Yoshihide Suga avait déclaré à la presse, que « L’élimination de l’eau traitée est un problème inévitable lors du démantèlement de l’usine de Fukushima Daiichi ». Ajoutant que les autorités veillaient à ce que les normes de sécurité soient surpassées.

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Ce mardi, le vice-Premier ministre japonais Taro Aso avait quant à lui déclaré que l’eau avait été tellement bien traitée et diluée, qu’elle était « potable » et « bonne à boire » et que de ce fait il ne devait pas y avoir de craintes quant à sa libération dans les eaux naturelles de l’Océan Pacifique. Une déclaration à laquelle un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du voisin chinois avait répondu.

À la presse, Zhao Lijian, avait déclaré : « L’océan n’est pas la poubelle du Japon; et l’Océan Pacifique n’est pas l’égout du Japon. Il(Le Japon ndlr) ne devrait pas s’attendre à ce que le monde paie la facture de son traitement des eaux usées. Un responsable japonais a déclaré que l’eau était « bonne à boire », pourquoi n’en prend-il pas une gorgée en premier? ».

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    “bonne à boire”, pourquoi n’en prend-il pas une gorgée en premier? Mdr !! 🙂 🙂 L’eau je ne sais pas, mais celle là oui elle est bonne.
    \\\\ ///
    (@_@)

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