La semaine dernière, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne signait une chronique à polémique sur la crise socio-politique provoquée par l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko en début du mois de mars. En effet, le journaliste affirmait dans son papier que les personnalités de l’ethnie Diola, membres de la majorité présidentielle n’ont pas été promptes à défendre le président Macky Sall lors de ces malheureux évènements. Ils ont préféré se ranger du côté de leur frère Ousmane Sonko. Selon lui, le numéro 1 sénégalais n’a trouvé comme soutiens que les Peuls, les Manjaks et autres. Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored) a condamné ces propos.
Ousmane Sonko, le leader du Pastef fustige également les dires du chef du journal Le Quotidien. Alors qu’il était en tournée, le chef des Patriotes a invité ses concitoyens à prendre de la hauteur pour ne jamais tomber dans le piège de l’ethnicisme. « Que personne ne vienne nous mêler avec ces histoires qui n’ont ni tête et ni queue » a-t-il déclaré.
« Des paroles de fou »
Pour lui, les victimes des incidents du début du mois de mars sont pour la plupart des Halpulaar. Il n’y avait que quelques Diolas. Il ne faudrait donc pas considérer des « paroles de fou » attaque Ousmane Sonko sans nommer Madiambal Diagne. Le Sénégal est de son point de vue, bien au-dessus de ces considérations ethniques. Il en veut pour preuve l’assistance à laquelle il s’adressait.
« Dans cette salle, il y a la présence de toutes les ethnies confondues. Tous sont présents ici » fait observer l’opposant avant de condamner les gens qui cherchent selon lui, des moyens pour brûler le pays parce qu’ils « savent déjà qu’ils ont perdu ». Les sénégalais doivent savoir que ce qui nous unit c’est le Sénégal. « Nous sommes pour le Sénégal. Si le pays est dans la paix, c’est nous, et le contraire, c’est nous » a poursuivi le leader du Pastef, dénonçant encore des propos ethnicistes aux antipodes de la paix.
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