L’Union européenne accentue la pression sur le Kremlin. En effet, alors qu’Alexeï Navalny est toujours en prison et vient d’être pris en charge par les autorités sanitaires, comme il le réclamait, des doutes subsistent quant à sa véritable situation. Lui, affirme vivre un véritable enfer, souffrant du dos, des jambes et ne pouvant dormir.
De son côté, la Russie affirme que l’opposant est traité comme tous les autres et qu’il ne dispose ni d’un régime de faveur ou de défaveur. Pour autant, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a été très clair, mettant Moscou en garde. Selon lui, l’UE pourrait bien sévir si jamais ce dernier venait à disparaître.
Alexeï Navalny cristallise les attentions
Le Drian a tout d’abord fustigé sa tentative d’empoisonnement adressée au Kremlin, avant de dénoncer sa déportation. Aujourd’hui, il rappelle que sa vie est toujours en danger. Un acharnement qualifié d’insupportable qui pourrait pousser Bruxelles à décider de sanctions à l’encontre de Moscou si la situation venait à empirer.
L’UE prête à sanctionner le Kremlin
Navalny, dont la véritable situation reste inconnue, est entré en grève de la faim il y a trois semaines environ. Actuellement en danger, il pourrait être évacué à l’étranger afin d’être soigné et retrouver ses forces. Une annonce confirmée ce mercredi par quatre experts des droits humains mandatés par l’ONU.
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