Syndicat : Amazon rejette les accusations de pressions sur des travailleurs

Considéré comme antisyndicale, le géant américain du e-commerce, Amazon, a été accusé par le syndicat américain Retail, Wholesale, and Department Store Union (RWDSU) d’avoir intimidé ses travailleurs aux fins de falsifier les élections syndicales dans son entrepôt de Bessemer, en Alabama aux USA. Pour la société de Jeff Bezos, il était prévisible que le RWDSU allait accuser l’entreprise d’avoir influencé les élections pour que jamais, il n’y ait de syndicat en son sein.

D’après les résultats de l’élection rendus public par Amazon lui-même, seulement 16 % des travailleurs de l’entrepôt ont voté en faveur de la formation du tout premier syndicat de l’entreprise. « Il est facile de prédire que le syndicat va dire qu’Amazon a gagné cette élection parce que nous avons intimidé les employés, mais ce n’est pas vrai. Nos employés ont entendu beaucoup plus de messages anti-Amazon de la part du syndicat, des décideurs politiques et des médias que de messages de notre part », a déclaré Amazon.

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Amazon a corrompu cette élection

Les travailleurs d’Amazon qui sont pour le syndicat ont raconté à Insider les différentes stratégies que la société aurait mises œuvre pour convaincre ses employés de ne pas opter pour le syndicat. Il s’agit entre autres, des réunions antisyndicales obligatoires, l’expédition de textos aux travailleurs et la pose de panneaux antisyndicaux à plusieurs endroits de l’entrepôt.

Par ailleurs, le RWDSU a indiqué vendredi avoir déposé des recours officiels auprès du National Labor Relations Board (NLRB) à propos des stratégies mises en place par Amazon lors des élections qui s’étaient tenues du 8 février au 29 mars. « Nous exigeons une enquête complète sur le comportement d’Amazon qui a corrompu cette élection », a déclaré dans un communiqué Stuart Appelbaum, président du RWDSU.

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