Le premier gouvernement du second quinquennat de Patrice Talon ressemble à l’ancienne équipe gouvernementale. Il y a juste eu 3 sorties : Alain Orounla, dont le ministère a été supprimé, Sacca Lafia qui est parti à la Céna et Mahugnon Kakpo de l’enseignement secondaire, débarqué tout simplement. Selon le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, ce remaniement ministériel a minima s’explique par la volonté du Chef de l’Etat de prioriser la compétence, la technicité sans ignorer bien entendu la politique tout en se gardant de verser dans le clientélisme.
« Nous avons bien observé que, sur la fin du quinquennat passé, les résultats engrangés par notre pays ont été assez édifiants. Voilà pourquoi à l’arrivée, on a constaté deux départs puisque le ministre de l’intérieur avait déjà été appelé quelques jours plus tôt à d’autres fonctions au sein de la Commission électorale nationale autonome » justifiait-il au micro de Radio Bénin vendredi dernier. Pour lui, changer de ministre à tout va , n’est pas forcément un gage d’efficacité.
» L’Etat se limite à faire du saupoudrage «
Il a donné l’exemple des régimes précédents où des chefs d’Etat ont « eu dix directeurs généraux de sociétés d’Etat en 10 ans, où des portefeuilles ministériels ou sectoriels ont connu 5, voire 7 ministres en 10 ans ». « Vous conviendrez avec moi que ce n’est pas une formule forcément efficace » apprécie-t-il. Quand l’Etat fonctionne de cette façon, c’est le développement qui prend un coup et l’Etat se limite à faire du saupoudrage, croit savoir le nouveau secrétaire général adjoint du gouvernement.
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