Les Philippines et la Chine contestent depuis des années des revendications territoriales qui se chevauchent dans la mer de chine méridionale. La Chine revendique environ 90% de la mer de Chine méridionale, y compris l’archipel d’îles, de récifs et d’atolls connu sous le nom d’‘’ îles Spratleys’’. Les Philippines quant à elles, revendiquent la partie ouest de l’Archipel. Seulement Pékin qui depuis quelques mois se montre de plus en plus affirmée dans ses revendications, a renforcé sa présence maritime dans les eaux disputées. Ce Lundi, Manille exigeait aux navires chinois de faire machine arrière.
Quand Teodoro Locsin se lâche…
Les eaux, sujet de disputes entre les Philippines et la Chine représentent une voie navigable riche en ressources d’une superficie totale d’environ 1,4 million de kilomètres carrés. Et où transitent des milliards de dollars de commerce mondial. Une aubaine que ne voulaient surtout pas laissé filer les chinois. Pékin avait donc fait l’option de l’occupation anarchique des eaux.
Ce Lundi, le ministère philippins des affaires étrangères publiait un communiqué demandant en substance aux « centaines de navires chinois présent dans l’ouest de la mer des Philippines, en particulier dans les zones autour des îles Pag-asa, Zamora Reef, Panata et Kota, Ayungin Shoal, Quirino Atoll et Bajo de Masinloc » de libérer incessamment les lieux.
Toujours selon le communiqué, « la déclaration chinoise du 26 avril 2021 selon laquelle la Chine jouit de la souveraineté sur Bajo de Masinloc (…) n’a aucun fondement dans le droit international, y compris la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS), et n’est pas reconnue par la communauté internationale ». Des idées que le chef de la diplomatie philippine, allait reprendre dans une publication sur twitter mais de façon plus crue.
Ce lundi, Teodoro Locsin écrivait en substance : « Chine, mon ami, avec quelle politesse puis-je le dire? Laisse-moi voir… O… VOUS ALLEZ NOUS FOUTRE LE CAMP (…) Vous êtes comme un vilain bouffon qui force son attention sur un beau mec dont il veut être un ami ». Des propos crus qui avaient déjà sur la toile, soulevé des remarques de certains usagers. Mais le diplomate d’insister : « le discours diplomatique suave habituel ne donne rien ».
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