Quelques mois après l’arrivée au pouvoir du président démocrate Joe Biden, les autorités cubaines estiment qu’il s’est inscrit dans la même politique que son prédécesseur. Selon les déclarations qui ont été faites de part et d’autres, les différentes sanctions imposées par le défunt régime sont toujours actuelles. L’actuel locataire de la Maison-Blanche n’aurait «pas bougé d’un millimètre dans le maintien de cette politique d’agression de notre peuple» a déclaré le ministre de l’Economie Alejandro Gil à la faveur d’une sortie médiatique qu’il a effectuée.
« Embargo criminel… »
Il fait notamment remarquer que le destin du Cuba serait tout autre si le pays n’avait pas été confronté aux différentes sanctions. «Ce serait un Cuba différent, une économie différente si nous n’avions pas dû affronter cet embargo criminel», a-t-il poursuivi. Sur le réseau social de l’oiseau bleu, le chef de la diplomatie cubaine a également abondé dans le même sens que son homologue de l’Economie.
Celui-ci estime que la politique que déroule Joe Biden à l’endroit de son pays est différente de la promesse qu’il avait faite lors de la campagne. «Malgré ses promesses de campagne électorale, le président américain Joe Biden maintient intactes les mesures de l’administration Trump envers Cuba», a laissé lire le ministre des Affaires étrangères.
Une promesse électorale
Il a par la suite déploré le silence qui aurait été imposé par l’administration Biden face aux « demandes constantes de la communauté internationale et de ses propres concitoyens». Rappelons qu’au cours de sa campagne électorale, le candidat démocrate indiquait qu’il reviendrait sur certaines sanctions imposées par Donald Trump sur l’économie cubaine.
Laisser un commentaire