Ce Mardi 18 mai, un sommet aura lieu en France: le sommet sur le financement durable des économies africaines après Covid. Un sommet qui voudrait selon Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des Finances et de la Relance, « aborder la façon dont les pays en développement, en particulier en Afrique, peuvent éviter de prendre du retard alors que l’économie mondiale rebondit après la pandémie de coronavirus ». Une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont répondu présents à l’invitation de Paris, dont le président sénégalais, Macky Sall.
Macky Sall répond à l’invitation de Macron
« L’Afrique porte une part des solutions pour la planète. Nous soutenons la Grande muraille verte qui permet d’agir pour le climat tout en renforçant la sécurité alimentaire. Et nous irons plus loin, le 18 mai, lors du sommet sur le financement durable des économies africaines », c’est par cette publication le 22 Avril dernier sur Twitter, que le président français, Emmanuel Macron a annoncé la couleur de ce sommet. En effet, en sus de chefs d’états et de gouvernements, de nombreux président d’institutions bancaires continentales et internationales, ainsi que de nombreux officiels de l’UE avaient été conviés à prendre part aux travaux durant le sommet.
Une occasion toute trouvée donc pour le président Macky Sall de pouvoir de visu avec de nombreuses personnes ressources, discuter en particulier du cas du Sénégal. Le pays, le gouvernement Sall notamment, fait des efforts notables pour chercher et trouver les solutions idoines pour contrer la crise sanitaire dans tous ses aspects. Après des mesures de prévention vigoureuses, le Sénégal s’était engagé avec des avancées notables dans la vaccination de sa population et réfléchissait déjà à l’après-covid.
C’est un fait, selon des experts, que « de nombreux pays du continent seront limités dans leur capacité à mettre en œuvre des politiques macroéconomiques expansionnistes pour stimuler la reprise après la crise, (…) en raison de l’espace politique limité ». Un état de chose dont étaient conscientes les institutions financières mondiales comme le FMI, qui déjà accordaient, selon certains critères, des facilités financières « directes » à certains pays. Le Sénégal éligible avait bénéficié, il y a quelques semaines d’un accord financier avec le FMI qui devait voir le pays obtenir de près de 650 millions de dollars pour relancer son économie. Mais ce n’était pas assez. Et le sommet de ce Mardi à Paris devrait pouvoir apporter des solutions nouvelles.
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