Réseaux sociaux : Biden annule un texte signé par Trump

Le 14 mai, la Maison-Blanche publiait un rapport de la salle de briefing parlant de certaines révocations opérées par le président Joe Biden. Ainsi donc, le président Joe Biden « par l’autorité qui lui est dévolue en tant que président, et par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique, y compris les articles 3301 et 3302 du titre 5, United States Code » a ordonné la révocation du décret 13925 du 28 mai 2020 portant pouvoir de censure en ligne des réseaux sociaux.

Biden s’attaque à des décrets de Trump

Le président Joe Biden a discrètement envoyé à la poubelle, ce vendredi, quatre décrets que son prédécesseur Donald Trump a signés avant de quitter ses fonctions. Parmi ces décrets, celui que Trump a signé pour museler à son tour Twitter, Facebook et Cie ; le décret décret 13925 du 28 mai 2020. En mai, et avant son bannissement de la plateforme, Twitter a qualifié de trompeurs plusieurs tweets de Donald Trump. En réaction, le président de Trump, a publié le décret 13925.

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Une ordonnance qui ordonnait expressément au secrétaire au commerce, Wilbur Ross, de présenter une pétition à la Commission fédérale des communications au sujet des pratiques des entreprises de médias sociaux. Mais pas seulement. L’ordonnance également obligeait tous les chefs d’agences fédérales, à être particulièrement attentifs « aux dollars  dépensés pour faire de la publicité sur les plateformes de médias sociaux ». Le décret enjoignait également au procureur général des États-Unis d’envisager une intervention vigoureuse « pour faire appliquer les lois des États qui visent à interdire la censure ».

Mais si les mesures n’avaient jamais été mises en application, les implications juridiques qu’elles sous-tendaient demeuraient. Un état de chose qui n’existait plus depuis ce 14 Mai. Cependant, ni le président, ni la cellule de communication de la Maison-Blanche ne se sont pour l’instant étendus sur les raisons de ces différentes révocations. Mais la décision de Joe Biden devrait être saluée par des organismes de défenses des droits et des libertés, qui considéraient que le décret de Trump, « violait le premier amendement » ; celui-là même relatif à la liberté d’association, de religion, de presse et d’expression.

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