C’est l’un des artistes qui a le plus retenu l’attention des mélomanes béninois lors de l’émission « The Voice Afrique francophone« . Gyovanni puisque c’est de lui qu’il s’agit n’est pourtant pas né de la dernière pluie. Il a fait ses pas en tant qu’artiste bien avant cette émission et ne compte pas s’arrêter là. LNT s’est rapprochée de l’artiste pour en savoir plus sur lui et ses ambitions pour le futur
LNT : Gyovanni, Bonjour, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis un musicien béninois, spécifiquement je suis un chanteur aussi je suis un producteur vocal, un arrangeur, compositeur, parolier et ingénieur du son.
Vous aviez débuté avec le groupe Fool Faya, un peu considéré comme un groupe d’ambianceur à l’époque, est-ce votre genre musical préféré ?
Je n’ai jamais été un ambianceur et surtout je n’ai pas ma voix sur un des morceaux phares du groupe, réveillez-vous. Dans le groupe, j’ai toujours chanté dans un style poche de ce que je fais aujourd’hui
L’émission « The Voice » était-elle votre premier essai d’émission de concours musical ? Comment expliquez-vous l’engouement du public pour les représentants béninois, et tout le soutien que vous avez eu à titre personnel ?
Oui, c’était le premier essai pour moi. Ceci reste pour moi presque irréel, je me suis souvent plains de ne pas bénéficier du soutien de la population mais pendant les dernieres étapes de la compétition, que ce soit moi ou mes soeurs Mathilde et Carina, nous avons été stupéfaits par tout cet engouement. Je pense que les béninois ont compris que l’enjeu était important et que face aux autres nations, il fallait qu’on marque les mémoires en faisant l’impossible.
L’ état béninois vous a beaucoup accompagné, et vous avez eu un soutien énorme après l’émission, comment comptez-vous capitaliser toute cette sympathie ? Un album prévu pour bientôt ?
Le ministère de la culture nous a apporté par le biais du groupe Empire un soutien non négligeable et surtout ils ont pris la chose au sérieux. Pour ma part, c’est le moment pour mettre un coup de pression sur mes projets et aussi les concrétiser, montrer au béninois, qu’ils n’ont pas fait un mauvais choix en plaçant en moi leur confiance. Il y aura d’abord des singles avant qu’on ne voit la naissance d’un album
En dehors du soutien du public et des divers contacts, qu’est-ce que cette émission vous aura-t-elle apporté ?
Une reconnaissance que j’avais presque l’impression de quémander, aussi la confirmation que j’étais sur la bonne route. The Voice m’a également exposé assez rapidement a une large audience que je n’aurais peut être pas gagnée en aussi peu de temps
Seriez-vous prêt à reprendre l’expérience au cours d’une autre émission ?
Non, celle-ci demande beaucoup de sacrifices autant financiers que psychologiques, il faut tout mettre a l’arret et s’y consacrer totalement. Pour cette saison, le covid a rajouté un an et demi au temps normal prévu. Mais si c’est pour défendre les couleurs du Bénin, je le ferais avec plaisir
Plusieurs internautes réclament des collaborations avec d’autres artistes, Préparez-vous une telle collaboration sur votre prochain album ? Peut-être avec Shirazee que vous avez rencontré récemment ?
Je les invite à chercher un peu sur le net, ils pourraient découvir que tout ou presque a été fait. Je n’ai aucun projet d’album pour le moment, ça viendra surement un peu plus tard, et lorsque l’occasion se présentera, on verra avec quel artiste faire un morceau qui serait bénéfique pour l’avancement de ma carriere
À la Nouvelle Tribune, nous serons ravis de vous recevoir pour parler de votre prochain single, Pour quand est-ce prévu ?
Aucune date n’a encore été définie mais avec mon équipe, nous discutons de la couleur que devrais avoir ce morceau. C’est un véritable temps de remise en question, tant je suis perfectionniste et ai le besoin de rendre aux gens qui me soutiennent la sensation d’avoir fait le bon choix
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