Sur France Inter mercredi, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié l’application de partage de vidéos et de photos, Snapchat de « réseau social de la drogue », qui selon lui sert de moyen de communication pour les dealers. « C’est sur Snapchat que les livreurs de drogue donnent leurs rendez-vous, comme vous donnez rendez-vous sans doute pour livrer une pizza. (…) C’est totalement démoralisé », avait souligné le ministre tout en dénonçant une « ubérisation » du trafic via « les réseaux sociaux ».
Il avait profité de l’occasion pour inviter les dirigeants de la plateforme à prendre leur « responsabilité » en arrêtant « d’être le réseau social de la drogue ». Interrogé par Lefigaro sur cette sortie du ministre, Snapchat a indiqué être aussi autant préoccupé par le phénomène qui va à l’encontre des règles communautaires et conditions d’utilisation de plateforme. « Nous avons une tolérance zéro pour l’utilisation de Snapchat à des fins illicites, y compris pour acheter ou vendre des drogues. Cela va fermement à l’encontre de nos Règles communautaires et de nos conditions d’utilisation, et nous agissons agressivement contre ces violations », a confié la plateforme.
Détecter et retirer de la plateforme les dealers
Au micro de l’Obs, le fondateur et PDG de Snapchat, Evan Spiegel a également assuré que la plateforme s’investit « beaucoup, et depuis très longtemps, sur la surveillance de tous les échanges sur la plateforme concernant le trafic de drogues ». Il a également souligné qu’ils travaillent déjà avec les autorités locales des ONG et même la police « pour mieux les détecter et les retirer de la plateforme », et « pour repérer et arrêter les dealers». Le réseau social a également indiqué avoir mis en place des outils dans le but de réduire le champ d’action des dealers.
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