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Retrait d’Afghanistan : Hillary Clinton met en garde contre les «énormes conséquences»

Ph : NATHAN CONGLETON / NBC / GETTY IMAGES.

Il y a vingt ans, le président George W. Bush Jr ordonnait une invasion de l’Afghanistan après les attaques du 11 septembre. La guerre lancée avec un large soutien international est rapidement devenue un long périple impopulaire. Près de 2400 soldats américains sont morts en Afghanistan dans un conflit qui a coûté environ 2 billions de dollars. En Avril le président Joe Biden donnait une date butoir pour un retrait définitif et total. Mais pour Hillary Clinton, ce retrait pourrait être lourd de conséquences.

Une décision difficile et lourde de conséquences…

Le président Donald Trump, après la défaite de l’état islamique avait déjà entamé des retraits partiels de troupes américaines d’Afghanistan. Mais il avait également opté pour une réserve de soutien qui resterait sur place pour soutenir les forces alliées à maintenir la sécurité de la région. Fin avril, le président Joe Biden annonçait lui le départ définitif des troupes d’Afghanistan. Et le président démocrate de donner la date du 11 septembre prochain, pour le retour de la réserve aux USA.

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De nombreuses voix, parmi les démocrates, étaient montées au créneau pour saluer la décision du président. Même si pour les républicains, ce retrait pouvait provoquer une résurgence des mêmes menaces terroristes qui justifier l’envoi de milliers de soldats au combat. Une position que semblait également partager Hillary Clinton, figure éminente du parti démocrate. Ce dimanche sur les réseaux sociaux, Mme Clinton, avait donné son sentiment sur ce retrait.

« Je sais que c’est une décision très difficile. (…) C’est ce que nous appelons un problème épineux. Vous savez qu’il y a des conséquences (…)  à rester et à partir. Le président a pris la décision de partir ». L’ancienne candidate démocrate dans son intervention a souligné que deux problèmes majeurs risquaient de découler du retrait définitif des troupes américaines, « l’effondrement du régime en place à Kaboul » et « la reprise des activités terroristes mondiales ». « Je pense que ces deux énormes problèmes doivent être résolus. (…) nous ne pouvons pas nous permettre de nous soustraire aux conséquences de cette décision » a ajouté en substance Mme Clinton.

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