Le samedi 15 mai dernier, la police républicaine avait opéré des contrôles routiers au Bénin. Cette opération visait à réprimer les usagers de la route pour non-respect des couloirs de circulation, des surcharges sur véhicules, le défaut de port de casques et des ceintures de sécurité en voiture, le téléphone au volant et l’absence de plaques d’immatriculation sur les motos. Plusieurs véhicules et motos ont d’ailleurs été arrêtés dans la journée du samedi.
Mais coup de théâtre ! 24 heures seulement après le début de cette opération, la direction générale de la police républicaine a décidé d’y mettre un terme, dans une annonce faite sur la télévision nationale ORTB. Cette décision a suscité des interrogations qui ne sont pas longtemps restées sans réponses. En effet, selon les explications du porte-parole de la police républicaine, Roger Tawès, le Directeur Général Soumaïla Yaya, a « écouté le cri de cœur de la population ».
« Les gens l’ont joint soit directement soit par personne interposée… »
« Les gens l’ont joint soit directement soit par personne interposée pour lui faire comprendre que c’est vraiment dur, d’aucuns parlaient des dossiers qu’ils ont déposé mais qu’ils n’ont pas pu reprendre encore, et que c’est déjà trop tôt. Donc, il faut deux ou trois semaines. Il a donc écouté le cris de cœur des populations » explique Roger Tawès.
Le porte-parole de la police républicaine va par ailleurs s’inscrire en faux contre les allégations qui laissent croire que les motos et voitures arrêtées dans la journée du samedi seront gratuitement retournées aux propriétaires. Pour lui, il n’en est rien. » Vous devez faire face à tous les frais avant de revenir retirer vos moyens, ça c’est sans délai « assure-t-il.
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