La Fédération américaine des jeux d’Echecs (US Chess) attribue le titre de « maître national » à tout joueur qui atteint une « cote de 2200 ». En fait, la fourchette de cote du titre américain «maître National» va de 2200 à 2399. Cependant selon les experts, les personnes qui ont atteint 2200 USCF représentent un petit pourcentage de la population des joueurs de tournois. Moins d’un pour cent des joueurs notés détiennent le titre. Si certains joueurs confirmés avec des années de jeu derrière eux réussissent à atteindre la cote fatidique ; pour d’autres la chute est presque immédiate. Mais qu’un enfant de 10 ans puisse réussir cet exploit en seulement trois années de pratique, est exceptionnel.
Maître National à 10 ans…
Tanitoluwa (Tani) Adewumi avait sept ans lorsque lui, ses parents et son frère aîné ont quitté le Nigéria pour les USA. C’est aux Etats Unis que l’enfant découvrira le jeu d’Echecs pour également se découvrir une passion. Très vite le jeune Tani maitrisera les rudiments de ce jeu d’élite pour finalement y exceller. À huit ans, Adewumi a remporté le championnat K-3 de l’État de New York. Un championnat destiné aux enfants du primaire.
Le 1er Mai dernier, au championnat du club d’échecs du comté de Fairfield, Tanitoluwa, il remportait ses quatre matchs à 4/4 avec un contrôle du temps de 30 minutes. En plus de sa victoire, le garçon remportait le titre de « Maître National ». « C’est très merveilleux, ça fait du bien. J’essaie de l’obtenir depuis un certain temps maintenant, depuis la pandémie, donc c’est très soulageant de finalement décrocher le titre », a confié Tanitoluwa, à la presse américaine après l’annonce de son titre.
Le titre de « Maître National » n’est pas un titre reconnu par la Fédération International des échecs. Mais il offre une lecture claire du niveau des joueurs. Le titre de « Maître National » est un cran au-dessus du niveau d’expert dont la cote est entre ‘’ 2000 et 2199 ’’. Le succès du jeune garçon et son ascension fulgurante a été relatée dans une première biographie sortie en 2020 sous le titre « Je m’appelle Tani…et je crois aux miracles. »
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