Affaire Bygmalion: Sarkozy nie toutes les accusations portées contre lui

L’ancien président français Nicolas Sarkozy ne reconnait visiblement aucune accusation portée contre lui dans le cadre de l’affaire Bygmalion. En effet, ce mardi devant le tribunal judiciaire de Paris où il devrait répondre aux accusations relatives au dépassement des frais de campagne pour sa réélection en 2012, il fait savoir que tout ceci n’est qu’une « fable ». Pour l’ancien patron de l’Ump, il serait bien qu’on lui explique en quoi la campagne pour sa réélection a coûté deux fois plus que la campagne précédente.

« Elle est où, ma campagne en or massif? »

« Mais j’aimerais qu’on m’explique en quoi la campagne de 2012 a coûté deux fois plus qu’en 2007. J’ai fait le même nombre de meetings ! Le même nombre de villes ! Elle est où, ma campagne en or massif ? », a-t-il lancé dans l’après-midi de ce mardi au tribunal. « J’aimerais qu’on me dise en quoi ma campagne a été différente de celle de Monsieur Hollande ou de celle de Madame Le Pen ? », a-t-il interrogé à nouveau.

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 Il poursuit ses propos à la barre en niant les accusations selon lesquelles de fortes sommes auraient été injectées dans sa campagne. L’ancien patron de l’Elysée a nié sur toute la ligne les différents éléments de preuve qui ont été brandis par le procureur ainsi que Caroline Viguier, la présidente de la 11e chambre.

« Personne n’a démontré… »

« Personne n’a démontré que ma campagne avait valu deux fois son prix ! Personne ! »,  a-t-il à nouveau martelé dans sa réponse. Rappelons que l’ancien président français risque une peine d’un an de prison ferme pour « financement illégal de campagne ». Cette sentence viendrait s’ajouter à la peine de trois ans de prison dont un an ferme qu’il écopé dans l’affaire des écoutes.

 

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