Ce vendredi, le régulateur européen des médicaments a identifié une autre maladie sanguine rare comme effet secondaire potentiel du vaccin Covid-19 d’AstraZeneca. Le comité de sécurité de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré que le syndrome de fuite capillaire doit être ajouté comme nouvel effet secondaire à l’étiquetage du vaccin Vaxzevria d’AstraZeneca. Le régulateur a déclaré qu’il enquêtait sur les cas d’inflammation cardiaque après l’inoculation de tous les vaccins contre le coronavirus.
L’EMA a indiqué que les personnes qui avaient déjà souffert de la maladie, où des fluides s’échappaient des plus petits vaisseaux sanguins provoquant un gonflement et une baisse de la pression artérielle, ne devraient pas recevoir le vaccin. L’examen de ces cas a commencé en avril dernier. Cette nouvelle maladie rare s’ajoute aux cas très rares et potentiellement mortels de coagulation sanguine qui s’accompagnent d’une faible numération plaquettaire associés également à AstraZeneca.
Examen de six cas validés de syndrome de fuite capillaire
Pour les personnes atteintes de cette maladie de la coagulation, connue sous le nom de thrombose avec syndrome de thrombocytopénie (STT), l’EMA a déconseillé le mois dernier d’utiliser la deuxième injection d’AstraZeneca pour ceux qui ont déjà pris la première. Le comité a examiné six cas validés de syndrome de fuite capillaire chez des personnes, principalement des femmes, qui avaient reçu Vaxzevria, dont un décès. Trois avaient des antécédents de la maladie.
A ce jour, plus de 78 millions de doses de Vaxzevria ont été administrées dans l’Union européenne, au Liechtenstein, en Islande, en Norvège et en Grande-Bretagne. Le régulateur britannique, la MHRA, a déclaré jeudi avoir reçu 8 rapports de syndrome de fuite capillaire dans le cadre de plus de 40 millions de doses du vaccin AstraZeneca administrées, et ne voit actuellement aucun lien de causalité. Les autorités sanitaires américaines ont aussi déclaré jeudi qu’elles avaient enregistré un nombre plus élevé que prévu de cas d’inflammation cardiaque chez les jeunes hommes qui ont reçu une deuxième dose des injections d’ARNm, bien qu’une relation de cause à effet n’ait pas pu être établie.
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