L’installation des cimenteries en milieu urbain n’est pas du goût des députés. Hier jeudi 24 juin, ils ont fait comprendre au ministre du cadre de vie que ces usines doivent être délocalisées à un endroit où elles ne causeront pas de nuisance à l’environnement et la santé des populations. En effet, le ministre José Didier Tonato était au parlement pour répondre à des questions orales de l’He Marcellin Ahonoukoun sur la pollution des usines de production de ciment de Sékandji (commune de Sèmè-Kpodji), Xwlacodji et Ganhi (Cotonou).
L’autorité a expliqué que le gouvernement est en train de prendre des dispositions pour amoindrir la pollution au niveau de ces usines. Cependant, la plupart des députés qui se sont exprimés dans l’hémicycle ont demandé la délocalisation de ces unités de production. L’He Rachidi Gbadamassi a même proposé la formation d’une commission parlementaire d’information et d’enquête, selon le journal Fraternité qui a rapporté l’information.
Un processus en cours depuis 2003
Celle-ci aura pour but d’investiguer pour comprendre les raisons qui expliquent la lenteur observée dans la délocalisation de ces usines depuis plusieurs années. Rappelons que le processus de délocalisation de l’usine de la Société des Ciments du Bénin (SCB) sise à Ganhi a été déclenchée depuis 2003. Son déplacement effectif vers un autre site ne sera possible qu’en juin 2022 selon les explications du ministre José Didier Tonato.
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