Le Burkina Faso est une fois de plus endeuillé après une attaque qui a coûté la vie à plus d’une centaine de personnes. Selon un média français, l’attaque a eu lieu dans la région dite « des trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, à Solhan au nord du Mali. A en croire les précisions données par une source sécuritaire, les faits se sont déroulés « dans la nuit de vendredi à samedi, des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solhan, dans la province du Yagha ».
Des habitations incendiées
Le bilan a été confirmé dans la soirée du samedi 05 juin 2021 par un élu local, qui a fait savoir que « plusieurs blessés ont succombé à leurs blessures et de nouveaux corps ont été retrouvés. Le bilan toujours provisoire, est de 138 morts ». Selon le gouvernement burkinabé qui a réagi par un communiqué, les victimes sont des « civils sans distinction d’âge, tués par les terroristes » et que « plusieurs habitations et le marché ont été incendiés ». Le drame a également amené le gouvernement à décréter trois jours de deuil national. Le chef de l’Etat Roch Christian Kaboré a condamné une « attaque barbare » et « ignoble ». Notons que la zone frappée par les terroristes est régulièrement visée par des attaques meurtrières de Daech ou d’Al-Qaïda.
Les forces de sécurité n’arrivent pas à protéger les populations
Pour rappel, le Burkina Faso a maintes fois été frappé par des attaques terroristes. Celle récente est cependant la plus meurtrière depuis que le pays a commencé à être la cible des attaques djihadistes en 2015. La situation montre ainsi que la lutte contre le terrorisme est un échec cuisant pour les forces gouvernementales du Burkina Faso. En effet, malgré les attaques régulières dans le pays, les forces de sécurité peinent à éradiquer cette menace, pour protéger les populations. Ces dernières sont d’ailleurs contraintes de se déplacer à chaque attaque, s’exposant encore à d’autres.
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