La situation politique au Mali a pris un coup depuis le putsch de la junte militaire, ayant conduit à la démission du président de la transition et de son Premier ministre. Les faits ont été condamnés par la communauté internationale qui a exigé une bonne transition politique avec des civils à la tête de l’Etat. Cela n’a pas empêché le colonel Assimi Goïta d’être nommé président de la transition.
Aucune sanction économique n’a été prise contre le Mali
Le coup de force effectué par la junte militaire malienne a fait réagir les chefs d’Etats de l’Afrique de l’ouest qui s’étaient réunis à Accra, pour se pencher sur la question. Ils ont alors décidé de suspendre le Mali des instances de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Cependant, aucune sanction économique n’a été prise contre le Mali. Par ailleurs, après l’annonce de la suspension du Mali par la CEDEAO, c’est l’union africaine qui a sanctionné le pays. C’est dans un communiqué que l’organisation a donné l’information.
Le conseil paix et sécurité a exhorté les dirigeants actuels du Mali à revenir à l’ordre constitutionnel, tout en demandant aux militaires de retourner dans leurs casernes. Hormis la suspension annoncée par l’Union africaine, cette dernière a indiqué qu’elle pourrait imposer des mesures punitives contre « les troubles fêtes de la transition ». Notons que l’UA a listé plusieurs exigences notamment la nomination des civils à la tête de la transition. Aussi, souhaite-t-elle que toutes les personnes arrêtées au cours de la semaine passée soient libérées.
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