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Covid-19 : Trump accusé d’avoir menti sur la gravité de sa maladie

Il y a quelques mois, le président américain Donald Trump était annoncé comme porteur du covid-19. Hospitalisé quelques jours, ce dernier est sorti en affirmant que tout cela n’avait pas été aussi dramatique que ce que tout le monde laissait entendre. Pour autant, il aurait menti afin de préserver sa politique d’ouverture.

En effet, dans un livre paru le 29 juin dernier, intitulé Nightmare Scenario: Inside the Trump Administration’s Response to the Pandemic That Changed History, on apprend que le chef de l’État a bien failli mourir. Pour autant, il aurait continué à faire fi des mesures visant à endiguer la propagation du virus et donc, par la même occasion, a continué à inviter ses concitoyens à ne pas se soucier de la maladie.

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Trump, violemment secoué par le covid-19

Dans les faits, Trump a contracté le virus car il a organisé de nombreux meetings sans masque, allant jusqu’à demander à ses proches conseillers d’enlever le leur, lorsqu’ils étaient au sein de la Maison-Blanche. Au moment de se rendre à son débat de la présidentielle du 29 septembre, avec Joe Biden, Trump aurait été au courant qu’il était positif, mettant donc son opposant en danger.

Une fois que son test positif a été révélé, il n’était plus possible de cacher la maladie du chef de l’État. Pour autant, la gravité de son infection a bien été gardée. Sous traitement à la Maison-Blanche, il n’a pas eu d’autres choix que de se rendre à l’hôpital en allant jusqu’à son hélicoptère seul, afin de garder la face. Sur place, il a été découvert que la saturation en oxygène du président était descendue en dessous des 80%, contre 95-100% de manière générale. 

L’exécutif a dissimulé la gravité de la situation

Il ne devrait sa vie qu’à des traitements expérimentaux qui n’ont pas encore été utilisés sur des citoyens plus « lambdas ». La suite laisse encore plus pantois. En effet, Trump était probablement encore contagieux lorsqu’il est rentré à la Maison-Blanche. Cela ne l’a pas empêché d’ôter son masque en arrivant et de passer devant ses conseillers et employés de l’État, en prenant le risque, là encore, de les contaminer. Quelques jours plus tard, il donnait sa première interview au cours de laquelle il affirmait se sentir relativement bien.

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