Covid-19 : une avocate anti-vaccin crée la polémique au Canada

(Photo unsplash)

Au Canada, cinq vaccins COVID-19 sont actuellement approuvés: Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et COVISHIELD Verity/Serum Institute of India (SII) sont administrés en deux doses, alors que Janssen est administré en une seule dose. À la date du 11 juin, 23 313 174 personnes soit 61,34% de la population, ont reçu au moins une dose d’un vaccin COVID-19. Une bonne couverture vaccinale, dont les autorités ne sont pas peu fières. De bons résultats que pouvaient mettre  mal, la popularité d’une avocate qui elle appelle les canadiens à ne pas se faire vacciner.

« Sommes-nous du bétail ? Non… »

Gloriane Blais est avocate canadienne à Lac-Mégantic, une ville du Québec, située dans la municipalité régionale de comté du Granit. Une avocate expérimentée qui depuis 23 selon sa carte de visite, intervient dans des domaines variés. Seulement si Me Blais est célèbre c’est surtout pour ses prises de position controversées.  En Décembre l’avocate avait participé à une manifestation anti-vaccination à Montréal. Lors du rassemblement, elle a été arrêtée par la police. Me Blais qui a filmé la scène l’a publié en janvier sur sa page Facebook. Une publication qui a suscité des critiques de la part de certains collègues.

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Ce 13 juin, la femme de droit remettait cela et partageait sur son compte Facebook, une vidéo et écrivait en avant-propos : « Sommes-nous du bétail ? Non. Nous sommes des êtres humains. Assumons-le. Les injections expérimentales COVID-19, ce n’est pas pour moi, ce n’est pas pour aucun être humain. Aimons notre corps, aimons-nous. Si vous avez déjà pris la 1re dose, ne prenez pas la 2e dose, risque exponentiel selon des experts indépendants ».

Bien entendu, il n’en avait pas fallu plus pour relancer la polémique. Avec cette fois, révélait la presse québécoise, des collègues avocats qui avaient porté plainte contre elle près le Barreau du Québec. Selon ces derniers, Me Gloriane Blais avaient par « ses pseudo-avis juridiques sur Facebook qui vont contre la science et le gouvernement » clairement « enfreint » le « Code de déontologie ». Ce Mardi, l’avocate toujours su Facebook indiquait cependant que : « la plainte disciplinaire, (…) concerne un tout autre dossier. Je dirais que c’est davantage un malentendu. Cela devrait se terminer très bientôt ».

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