L’OTAN hausse le ton. En effet, l’organisation du traité Atlantique-Nord a confirmé que, désormais, les cyberattaques pouvaient être considérées comme étant une attaque de type « armée » pouvant ainsi donner lieu à une riposte. Une manière pour l’organisation, de mettre la pression sur certaines nations comme la Chine et la Russie, souvent pointées du doigt pour leur supposé rôle joué dans tout ce qui touche de près ou de loin, les raids numériques.
Dans un communiqué, l’OTAN explique que les menaces et cyber attaques représentent un véritable danger pour les pays qui figurent sur la liste des membres de l’alliance. De fait, plutôt que de ne rien faire et de se contenter de hausser le ton, l’OTAN souhaite aujourd’hui apporter une réponse claire et précise. Les attaques contre les infrastructures et autres institutions pourront désormais être sévèrement réprimées. Une sortie qui ne manquera pas de faire réagir, notamment du côté de Moscou, où la Russie est très souvent pointée du doigt pour son rôle opaque dans ce genre de menace.
L’OTAN souhaite réagir face aux cybermenaces
Rappelant son principe de solidarité, l’OTAN assure que si une nation membre est ciblée, les autres pays peuvent riposter et donc, se défendre. Une stratégie qui pourrait aller au-delà du terrain numérique. Pour autant, plusieurs voix s’élèvent afin de calmer le jeu et tempérer. En effet, si une réponse militaire à une attaque terrestre, aérienne ou maritime est facilement justifiable, une cyberattaque l’est un peu moins. En effet, il faut être en mesure d’identifier les commanditaires et surtout, s’assurer qu’ils sont reliés de près ou de loin à une entité étatique.
La France, déjà prête à réagir
Une preuve cependant que l’Occident est en train de muscler son arsenal de défense numérique afin de répondre aux provocations et aux nombreuses attaques numériques. En France, la doctrine militaire a par exemple été revue et mise à jour dès 2019. Le pays sera doté d’ici à 2025, de 4.000 personnes en capacités de réagir, défendre et attaquer une cible sur le terrain du numérique.
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