Dans la matinée de ce lundi 14 juin, l’IHU Méditerranée, de Marseille, dirigé par le professeur Didier Raoult a fait l’objet d’une perquisition. L’information a en effet été relayée par le média « France Bleu Provenance » et par la suite confirmée par le parquet de Marseille. On retient des précisions apportées par le bureau du procureur qu’il s’agit d’un signalement qui provient de l’agence française anti-corruption. Le signalement aurait été fait depuis 2019.
« Une enquête préliminaire a été engagée depuis la transmission d’un signalement émanant de l’agence française anti-corruption en 2019 visant l’institut de recherche pour le développement (IRD) […] dans ses liens financiers avec la fondation Méditerranée infection », a clarifié la procureure de Marseille, Dominique Laurens. L’institut de son côté s’est montré tout de même très coopératif.
"Nous avons bien sûr collaboré pour que cela se passe du mieux"
Les différents documents que recherchaient les enquêteurs auraient été transmis. « Nous avons bien sûr collaboré pour que cela se passe du mieux possible. », a confié l’IHU Méditerranée, de Marseille. Sur les réseaux sociaux, cette perquisition est perçue comme un acharnement à l'endroit du scientifique à l’origine de l’emploi de la chloroquine contre le nouveau coronavirus.
« L’acharnement devient total contre ceux qui soignent ! Contre ceux qui ne sont pas vendus aux grands labos », a déploré le président des Patriotes Florian Philippot. « Les attaques contre le Pr Raoult s’aggravent de jour en jour », a pour sa part dénoncé le président de l’UPR François Asselineau.
