Le retour de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo dans son pays était effectif dans l’après-midi de ce jeudi 17 juin. Ses premiers mots prononcés sur la terre de ses ancêtres étaient à l’endroit de sa mère et de Sangaré qui sont tous décédés alors qu’il était à la Cour Pénale Internationale. Selon les propos de l’ancien président, une grande émotion l’a envahi quand il a foulé le sol ivoirien. Il a notamment regretté n’avoir pas pu assister aux obsèques de sa mère à qui il doit beaucoup de choses notamment ce qu’il est devenu.
« Sans elle, je ne serais pas Docteur… »
« Je suis arrivé avec les yeux en larme parce que je n’étais pas là quand ma maman est décédée. Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois. Sans elle, je ne serais pas Docteur et président de la République. Sangaré a organisé les funérailles de ma mère. Quand en 2010, on m’a arrêté, elle a fui aussi et elle était au Ghana en exil. », s’est-il rappelé.
« Au fil des années, quand elle a su que sa fin était proche, elle est rentrée en Côte d’Ivoire et quelques jours après son arrivée en Côte d’Ivoire elle est décédée. Je n’ai pas été là pour l’honorer pour une dernière fois », a-t-il poursuivi. Ses mots ont également été à l’endroit de son ami qui a organisé les cérémonies de sa mère. Ce dernier a aussi rendu l’âme.
Il veut faire son deuil
« J’ai demandé à un ami et un frère Sangaré d’organiser les obsèques de ma mère. Aboudramane Sangaré n’a pas attendu que je vienne lui dire merci avant de partir. Je demanderai au secrétaire général de me donner quelques jours pour pleurer mes morts et après ça, on verra », a-t-il poursuivi. Rappelons que Laurent Gbagbo a ignoré dans son discours certains de ses anciens collaborateurs tels que Pascal Affi N’guessan.
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