Hier lundi 28 juin, le journal Financial Afrik diffusait le tout premier numéro de son émission « Mon heure d’Afrique ». Le banquier d’affaires Lionel Zinsou a été choisi pour ouvrir le bal des invités de cette nouvelle initiative du média économique. Au tout début de l’interview, la journaliste a demandé au franco-béninois laquelle des casquettes il préfère le mieux. Faut-il l’appeler, M Le Premier ministre, M le banquier d’affaires ou Lionel Zinsou tout simplement.
Partant d’un sourire léger, il a confié qu’il ne s’est pas habitué à l’appellation de Premier ministre. Quand on l’appelait ainsi, il avait tendance à regarder derrière comme s’il s’agissait de quelqu’un d’autre. « Je fais de grands efforts pour que mes collaborateurs et mes clients m’appellent Lionel, Lionel Zinsou » même si je constate qu’on est un petit peu Premier ministre à vie, a déclaré le banquier d’affaires.
Il n’est pas déçu de ses expériences
Il précise cependant qu’il n’a pas du tout été déçu d’appartenir à un gouvernement dans un pays africain, dans un continent qui bouge, et qui malgré les difficultés à un taux de croissance enthousiasmant. Le franco-béninois remercie d’ailleurs ceux qui lui ont permis de vivre cette expérience et le peuple béninois. Il est aussi reconnaissant pour avoir eu la chance de participer à l’élection présidentielle en 2016.
Malgré sa défaite contre le candidat Patrice Talon, il ne semble pas avoir nourri beaucoup de regrets. « En français on dit de celui qui perd une élection qu’il est un candidat malheureux. Moi (j’ai été) un candidat heureux » a-t-il déclaré. Il faut dire que le banquier d’affaires était arrivé vainqueur au premier tour de ce scrutin. N’eut été l’alliance entre le deuxième et le troisième en l’occurrence Patrice Talon et Sébastien Ajavon, peut-être, serait-il aujourd’hui le président du Bénin.
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