Le Golfe de Guinée est la zone maritime la plus dangereuse du monde selon certains experts. Navires et bateaux sont souvent attaqués par des pirates dans cette partie de l’océan atlantique. Le Bénin qui partage cet espace maritime avec d’autres pays d’Afrique de l’Ouest a enregistré ces dernières années plusieurs attaques de bateaux orchestrées par les bandits des mers. Pour relever ce défi sécuritaire en mer, la marine béninoise reçoit depuis 2011 des missions de formation de la Marine Belge.
La dernière remonte en 2019 à cause de la crise sanitaire. Mais les formateurs belges sont désormais de retour. Ils sont une dizaine à débarquer à Cotonou pour une mission de deux semaines. Pendant son séjour, l’équipe va notamment dispenser des formations dans la lutte contre le piratage maritime. Il y a au programme, de l’entraînement pour les équipages de la marine béninoise et la formation des « seariders », c’est-à-dire, les marins béninois.
Exercices de navigation, de plongée et de simulation de pannes techniques
Il y aura des exercices de navigation, de plongée, de simulation de pannes techniques, de lutte anti-incendie, etc. Ces manœuvres auront lieu à bord des patrouilleurs Oueme et Couffo. Cette année 2021, la Défense, (l’armée belge) a prévu de reprendre les activités bilatérales avec le Bénin.
Elles concernent la poursuite de la certification des équipages de la capacité d’intervention rapide du Bénin, mais aussi l’encadrement des instructeurs en techniques d’embarquement d’une unité navale béninoise de fusiliers.
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