Main d’œuvre en Europe : une étude appelle au recours à l’immigration

Le Center for Global Development (CGD) est un groupe de réflexion à but non lucratif basé à Washington. Son objectif est de réduire la pauvreté dans le monde et d’améliorer la vie grâce à une recherche économique innovante qui conduit à de meilleures politiques et pratiques par les plus grands décideurs du monde. Ce14 Juin, le think-thank publiait une étude qui tendait à montrer que l’Europe plus que jamais avait besoin de la main-d’œuvre que lui apportait l’immigration.

L’immigration, une solution pour l‘Europe

L’Europe vieillit rapidement. La population de la région vit plus longtemps et a moins d’enfants. En conséquence, la proportion de la population qui travaille diminue. La projection centrale des Nations Unies (ONU) est qu’il y aura 95 millions de personnes âgées de 20 à 64 ans de moins en Europe en 2050 qu’en 2020. Et selon une étude du Center for Global Development (CGD), des solutions existent. Et les réponses potentielles à la crise à venir sont : « augmenter les naissances, remplacer les travailleurs par des robots, ou regarder à l’extérieur en important de la main d’œuvre et en encourageant l’immigration, l’Afrique étant le partenaire le plus évident ».

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Ainsi donc poursuivait l’étude, la population africaine âgée de 20 à 64 ans devrait passer de 534 millions à 1,3 milliard entre 2015-2050, soit une augmentation de trois quarts de milliard. Au cours de la même période, et en absence de migration, la population européenne âgée de 20 à 64 ans diminuerait elle de « plus de 100 millions à mesure que le vieillissement et les taux de natalité des pays stagneront en dessous des niveaux de remplacement ».

Le problème se posait donc en termes simples : « L’Afrique a besoin de plus d’emplois alors que l’Europe a besoin de plus de travailleurs ». Et la crise sanitaire pendante ne faisait que le poser avec acuité. Aussi, selon les experts du centre, est-il temps que « les décideurs politiques à Bruxelles et à Londres » prennent conscience qu’en cas de baisse du taux migratoire, la véritable crise serait : « une pénurie potentielle de personnes prêtes à venir occuper les emplois dont l’Europe a besoin ».

Une réponse

  1. Avatar de Pimbu
    Pimbu

    Non merci, faites vos robots. Nous ne sommes pas des esclaves

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