La semaine dernière, le colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali avait rassuré du retour des civils au pouvoir et l’organisation des élections en février 2022 comme prévue par la charte de la transition. Après la CEDEAO, l’Organisation des nations unies s’est également montrée préoccupée par la tenue des élections à bonne date. Ce lundi, une grande majorité des membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont également exigé l’organisation des élections « libres et justes » dans le pays.
Au cours de la rencontre, l’ambassadeur français Nicolas de Rivière a indiqué que « la priorité absolue doit être l’organisation de l’élection présidentielle le 27 février 2022 » sans candidature des responsables de la transition. De même, l’ambassadeur américain adjoint à l’ONU a affirmé qu’il « est essentiel que les élections de février 2022 soient libres et justes et soient gérées par des autorités électorales compétentes et impartiales, en utilisant des processus transparents ». Un point de vue qui a été partagé par plusieurs d’autres pays.
Reconduction de la Minusma
Par ailleurs, les participants à la rencontre se sont également montrés favorables à la reconduction de la force de paix Minusma avec un effectif constant. Contrairement aux autres pays dont la Chine et le Vietnam qui ont opté pour le « maintien du plafond » de l’effectif de la mission, la France a estimé que la question d’une hausse du nombre de Casques bleus devait être remise sur la table. Toutefois, Nicolas de Rivière a rassuré que la France qui a récemment annoncé la fin de l’opération Barkhane et la suspension des opérations militaires conjointes avec le Mali, « maintiendra une présence militaire importante pour accompagner et soutenir les forces sahéliennes avec ses partenaires européens ».
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