Après le sommet avec son homologue américain Joe Biden mercredi à Genève, le président russe Vladimir Poutine est revenu jeudi sur certains aspects des pourparlers lors d’une vidéoconférence avec des diplômés du programme de développement de la réserve de personnel du Higher School of Public Administration. « Nous sommes prêts à poursuivre le dialogue dans la mesure où la partie américaine sera prête », a déclaré Poutine. A en croire le président russe, Joe Biden avec qui il a eu plus de trois heures d’entretien « maîtrise tous les sujets ».
Espérant que les crises des années précédentes entre les deux pays, ne vont pas se répéter, le dirigeant russe a émis l’espoir que son homologue « aura la possibilité de travailler sereinement ». « J’espère que nous ne verrons pas une répétition des années précédentes et qu’il [Joe Biden] aura la chance de travailler sereinement », a-t-il déclaré lors de la vidéoconférence. Par ailleurs, Vladimir Poutine a également abordé la volonté de Moscou d’engager le dialogue avec Washington sur la cybersécurité, ce que les Etats-Unis ont toujours refusé accusant la Russie de « tous les péchés capitaux ».
La Russie n’est pas dans la liste des cinq premiers
« Depuis combien d’années proposons-nous d’engager un dialogue à cet égard ? Pourtant, ils continuent de refuser, tout en nous accusant uniquement de tous les péchés capitaux », a déploré Poutine. Le président a noté à ce propos que le nombre de diverses cyberattaques provenant du territoire américain est le plus élevé au monde. « Nous ne sommes même pas dans la liste des cinq premiers à cet égard », a-t-il souligné.
« S’unir pour lutter contre la cybercriminalité »
Vladimir Poutine estime que les deux parties doivent surveiller de très près les développements dans le domaine de la cybersécurité, car cela est très important autant pour la Russie que pour les États-Unis. « Au lieu de se quereller, comme dit notre peuple, au lieu d’argumenter et de rechercher les coupables, ne vaudrait-il pas mieux s’unir pour lutter contre la cybercriminalité ? », a déclaré Poutine.
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