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Russie : Joe Biden n’exclut pas des représailles après une cyberattaque

Joe Biden (Photo DR)

Mardi, les Travailleurs Unis de l’Alimentation et du Commerce, (TUAC) un syndicat représentant des ouvriers du secteur aux États-Unis et au Canada, annonçaient que JBS, le plus grand fournisseur de viande au monde, avait été contraint de suspendre les opérations de ses neuf usines de transformation de bœuf aux États-Unis. Et cela après avoir été touché par une attaque de logiciel rançonneur (ransomware). Ce mercredi, lorsque JBS prévenait avoir repris avec ses activités en ligne, le président Biden déclarait réfléchir à toutes les options.

Une question qui serait à l’ordre du jour à Genève

Le 16 juin prochain, à Genève, le président Biden rencontrera le président Poutine. C’est la Maison-Blanche qui a annoncé l’évènement, disant que « les deux dirigeants discuteront de toute la gamme de problèmes urgents » dans l’optique de « restaurer la prévisibilité et la stabilité des relations américano-russes ». La première rencontre en personne du président américain avec son homologue russe depuis son entrée en fonction. Et à l’ordre du jour, selon Jen Psaki, porte-parole de la Maison-Blanche, les récentes cyberattaques qui ont ciblé certaines infrastructures clés du pays, et certaines entreprises dont la JBS.

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Lundi déjà, alors que les responsables de JBS ont signalé l’attaque aux autorités américaines, ils l’avaient décrite comme une tentative d’extorsion par un groupe criminel probablement basé en Russie. Des propos confirmés plus tard par le FBI en charge de l’enquête, qui dans une déclaration ce mercredi a attribué  l’attaque à « ‘’REvil’’ et ‘’Sodinokibi’’, deux organisations criminelles qui seraient basées en Russie ».

Pour Jen Psaki, la rencontre prochaine à Genève serait donc une occasion pour le président Joe Biden de préciser à Poutine « qu’héberger des entités criminelles qui nuisent aux infrastructures critiques aux États-Unis n’est  pas acceptable ». La porte-parole ajoutant en ce qui concernait de possibles représailles, « nous ne retirons aucune option de la table en ce qui concerne la façon dont nous pouvons réagir (…) On va soulever ce point ».

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