Violences policières en France : Omar Sy s’explique après la polémique

En France, les débats étaient encore tendus autour de la manifestation de syndicats de la Police et de la polémique dans les sphères politiques du pays qu’elle avait entrainé. C’est dans ce contexte qu’Omar Sy, célèbre acteur français  revenait ce mardi sur un plateau télé sur la polémique qu’a suscité justement sa lettre ouverte publiée par un organe de presse, il y a de cela une année. Pour Omar Sy, il était regrettable que ses propos aient suscité autant d’émois.

« Je ne suis pas contre la police »

En Juin de l’année dernière, Omar Sy alors même que les affaires ‘’Adama Traoré ’’ et ‘’ George Floyd’’ étaient au centre de l’actualité et que les violences policières étaient  vivement critiquées, avait écrit un pamphlet contre les exactions et les discriminations des agents de police. Une lettre qui avait alors fait grand bruit. « La mort d’Adama Traoré est aussi injuste et indigne que celle de George Floyd. (…)Réveillons-nous. (…)La mort d’un homme dans le cadre d’un usage disproportionné et abusif de la force doit être réprimée. Réveillons-nous. Regardons devant nous, ayons le courage de dénoncer les violences policières qui sont commises en France » avait écrit en substance, Omar Sy. Mais la lettre avait suscité la polémique, avec de nombreuses voix s’élevant pour dénoncer une vindicte contre la police.

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Ce Mardi, donc sur le plateau, Omar Sy a expliqué que se propos avaient été mal compris, et qu’à aucun moment pour lui il n’avait été question de jeter l’opprobre sur la corporation. « Je ne suis pas contre la police » a expliqué en l’occurrence l’acteur, précisant que ce n’était pas la  police qui est « raciste » mais plutôt qu’il y avait, « des policiers racistes ». Et qu’en outre, que ce n’est pas « toute la police » qui  est « violente », mais qu’il y avait  « des violences ». Des précisions qu’a faites l’acteur à l’affiche sur Netflix avec la série à succès ‘’Arsène Lupin’’, en même temps qu’il révélait se sentir tout autant concerné par les victimes de violences. Que ces victimes soient des agents de police ou non.

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