Lors de la campagne présidentielle, Iréné Agossa avait cru en la victoire de son mouvement Restaurer la Confiance. Il prenait plaisir à dire lors des meetings que son duo allait prendre le pouvoir. Alors, quand Patrice Talon qui a finalement rempilé promet de quitter le pouvoir en 2026, l’ancien Dg de la Sonacop ne s’en émeut pas. « Nous étions dans une logique parfaite du départ de Patrice Talon depuis les élections passées, donc nous croyons bien que cette annonce ne nous concerne pas » rappelle Iréné Agossa dans les colonnes du journal Matin Libre.
En clair cette annonce du chef de l’Etat début juillet est un non-évènement pour le président du parti Restaurer la Confiance. « Nous sommes tous dans un combat, nous voulons aussi occuper le siège, on l’a dit depuis qu’on a été son concurrent, donc nous nous pensons qu’il doit partir » réitère Iréné Agossa, persuadé que le locataire de la Marina aime mettre « tout le monde à son rythme ». « Nous ne sommes pas nous à son rythme. Si nous sommes concurrents à lui, ce n’est pas à lui de nous mettre à son rythme » assure-t-il. C’est donc clair que le Parti Restaurer la Confiance ne veut pas se laisser distraire par un départ ou non de Talon en 2026, parce qu’il sait qu’il partira.
« Si nous laissons le président Talon, gagner les élections législatives… »
Ce qui intéresse la formation politique maintenant, c’est de gagner les prochaines joutes électorales à commencer par les législatives de 2023. « Si nous laissons le président Talon, gagner les élections législatives comme il l’a fait la fois dernière, il utilisera les rapports de force pour faire ce qu’il a envie de faire » se persuade l’ancien colistier de Corentin Kohoué.
Afin de lui barrer la route, l’homme dit avoir son plan. « Nous irons vers ceux qui sont victimes du système actuel, les victimes de la rupture démocratique, faire une nouvelle offre politique à ceux-là. Comment régler les problèmes tels que le sous-emploi au niveau des jeunes, comment régler le problème d’insécurité de l’unité nationale, ramener la confiance entre nous politiques et les conduire à comprendre que gagner, c’est aller aux urnes » a-t-il expliqué.
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