Il y a quelques jours, une jeune femme au Brésil se faisait arrêter alors qu’elle tentait de sortir d’une maternité avec un enfant qu’elle venait de kidnapper. La jeune femme prise sur le fait pendait qu’elle se frayait un chemin vers la sortie de l’hôpital do Trabalhador, à Curitiba, capitale de l’état de Paraná au sud du Brésil. Interrogée, la femme a confié aux agents du Centre des flagrants de la police civile, qu’elle avait récemment fait une fausse couche et subi des soins dans l’Hôpital. Ce Mercredi cependant, les responsables de l’hôpital ont révélé ne l’avoir jamais eu comme patiente.
Un cas possible de dépression puerpérale
La dépression puerpérale est un cas de répercussions psychologiques des fausses couches. La « psychose puerpérale est un trouble psychiatrique grave, survenant la plupart du temps quelques jours après l’accouchement. La jeune mère se trouve alors dans un état confusionnel important, avec des délires et/ou hallucinations » selon les experts. De fait, des études ont rapporté que « pour beaucoup de femmes, une perte fœtale précoce est l’événement le plus traumatisant de leur vie » avec comme impact psychologique immédiat des fausses-couches, « un taux élevé d’anxiété et dépression ».
C’est en tous cas la ligne de défense de l’avocat de la Talita Mereiles, la brésilienne 23 ans prise en flagrant délit de kidnapping dans un hôpital brésilien. Dans les faits, Talita Mereiles enceinte depuis six mois, faisait une fausse couche le 27 juin dernier. Vivant en couple, la jeune femme a révélé à la police n’avoir rien dit à personne de sa fausse couche, ni à son conjoint, ni à sa famille. Et que c’était dans la hantise de ce que ses proches penseraient si elle le leur annonçait qu’elle avait décédé de « voler » un autre bébé et de la faire passer pour le sien.
C’est donc déguisée en infirmière, que la jeune femme s’est introduite, lundi, dans l’hôpital où elle avait subi les soins après la fausse couche. Seulement elle se fera arrêter à la sortie de l’Hôpital, le vigile en poste ayant remarqué qu’elle ne pouvait présenter aucun billet de sortie pour l’enfant. Seulement, ce mercredi, Ellen Victer, responsable du service de maternité de l’Hôpital, a révélé ce mercredi à la police qu’aucune entrée, ni dossier, ne portait le nom de la Talita Mereiles, dans les registres de l’hôpital. Pour Mme Victer, les véritables raisons de l’acte posé par la jeune restent encore à découvrir.
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