Le satellite glacé de Jupiter, Ganymède, est la plus grande lune du système solaire. Mais aussi la troisième par ordre d’éloignement des ‘’lunes galiléennes’’ ou ‘’satellites galiléens’’ de la planète Jupiter. L’intérêt de Ganymède, selon les astronomes chercheurs réside dans le rôle d’abord que la lune joue dans le système des satellites galiléens et de ses interactions magnétiques et plasmatiques uniques avec Jupiter et son environnement. Mais également dans le fait qu’elle fournit un laboratoire naturel pour l’analyse de la nature, de l’évolution et de l’habitabilité potentielle des mondes glacés en général. Dans une publication ce lundi dans la revue scientifique ‘’Nature Astronomy’’, les astronomes de la NASA relataient leur découverte.
De la vapeur d’eau dans la frêle atmosphère de la lune glacée…
Ce lundi, dans leur publication dans la revue scientifique les chercheurs de la NASA, expliquaient leur découverte : De la vapeur d’eau dans l’atmosphère tenue de la lune glacée. Une découverte importante, en ce sens qu’elle donnait aux scientifiques sur base de travail intéressante sur la création de la vie sur les planètes et bien entendu sur les moyens de la préserver le plus possible. La détection apparente de vapeur d’eau est intervenue après que les chercheurs aient comparé deux observations de Ganymède en 1998 à une autre série d’observations faites en 2018.
L’analyse de l’équipe a combiné les données de deux instruments : le spectrographe des origines cosmiques de Hubble en 2018 et les images d’archives du spectrographe d’imagerie du télescope spatial (STIS) de 1998 à 2010. Une analyse qui a permis aux scientifiques de comprendre que la glace, à la surface de Ganymède, une glace issue de températures aussi basses que -185°C, pouvait sous l’action du Soleil, s’évaporer. Des vapeurs d’eau observées alors que l’action du soleil était à son maximum sur la planète, c’est-à-dire en plein midi.
Du coup selon les scientifiques, l’observation de ce phénomène, permettait de mieux comprendre le système jovien, de démêler son histoire, de son origine à l’émergence possible d’environnements habitables Et bien entendu de « mieux comprendre comment les planètes géantes gazeuses et leurs satellites se forment et évoluent ». En outre, selon la NASA « de nouvelles informations seront, espérons-le, trouvées sur l’habitabilité des systèmes exo planétaires de type Jupiter », notamment lors de la mission JUICE, dont le lancement est prévu pour 2022. Une mission de recherches de grande envergure de l’Agence spatiale Européenne (ESA).
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