‘’Missing Child Kenya’’ est une initiative communautaire qui s’appuie sur la technologie et le crowdsourcing (Information par la foule) pour la recherche, la localisation et la réunification des enfants disparus, déplacés, perdus et trouvés. Selon l’initiative, ce sont 242 enfants de moins de 18 ans, 125 filles et 117 garçons qui ont été portés disparus dans le pays en 2020. Depuis des enquêtes sont en cours. Cependant ces enquêtes ont connu une avancée notable avec l’arrestation ce jeudi de Masten Milimo Wanjala, un kenyan de 20 ans qui a avoué à la police comment il avait pris la vie d’une dizaine d’enfants.
Un tueur en activité depuis cinq années
Wanjala, surnommé depuis par la presse kenyane le ‘’vampire de Kabete’’, a été retrouvé après que deux corps, identifiés comme étant Junior Mutuku Musyoka, 12 ans, et Charles Opindo Bala, 13 ans, aient été retrouvés à Kabete une ville du comté de Kiambu au centre du Kenya. Musyoka et Opindo, tous deux fans de football et résidents à Biafra, un quartier de la ville, jouaient au football ensemble sur un terrain voisin quand ils auraient disparu à peu près au même moment. De fil en aiguille, main a été mise au collet de Milimo Wanjala.
C’est au cours de son interrogation que le ‘’ vampire ‘’ confiera avoir ainsi pris la vie d’une dizaine d’enfant depuis 2016. La première étant Purity Maweu, une fillette de 12 ans enlevée et laissée exsangue après que le tueur ait recueilli le précieux liquide pour sa propre consommation. Une atrocité, que le jeune tueur, il n’avait alors que 15 ans, reprendra trois années plus tard avec un autre enfant, un garçon de 13 ans, Aron. Les recherches se poursuivent pour retrouver si possible les restes des enfants assassinés.
La Direction des enquêtes criminelles (DCI) de la police kenyane a publié ce mercredi un communiqué disant en substance : « Alors que les détectives poursuivent des pistes cruciales pour récupérer le reste des corps, nous sommes convaincus que le système de justice pénale rendra justice aux âmes innocentes et soulagera le cœur lourd des parents en deuil, des frères et sœurs et des Kenyans en général ».
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