Le métier de l’immobilier résiste à la crise sanitaire

Charly Hessoun

Clé de maison

Ces dernières années, le marché de l’immobilier a enchaîné des années de fortes croissances. Ce qui pousse des observateurs à dire que le métier de l’immobilier est un marché en plein essor. En effet, au cours des dernières années, le secteur de l’immobilier a connu une hausse des transactions avec un record atteint en 2019. Selon des sources bien introduites, ce serait plus d’un million de transactions qui ont été conclues au cours de cette merveilleuse année pour les acteurs de ce secteur alors qu’en 2014 on comptait près de 700.000 transactions.

Aussi, au cours de cette même année 2019, le prix du mètre carré a-t-il connu une augmentation sur l’ensemble de la France en général par rapport à sa valeur les deux années qui l’ont précédé. Et avec, l’arrivée de la crise, on aurait pu penser que ce secteur comme beaucoup d’autres qui ont tourné au ralenti aurait reçu un gros coup. Erreur ! Le secteur de l’immobilier a tenu bon au cours de l’année 2020, une année difficile pour de nombreux secteurs. Si les premières semaines les transactions ont baissé, elles ont repris leur ascension suite au déconfinement décrété par les autorités permettant d’obtenir presque la même performance que l’année précédente.

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Les fiches métiers de l’immobilier se rallongent

Cela a été possible grâce à l’innovation et au concours des acteurs de cette filière. D’ailleurs, les choses ont tellement évolué que les fiches métiers de l’immobilier se sont allongées. Dans le domaine de la promotion, de la transaction et de la gestion, les recrutements devraient se poursuivre les prochaines années selon des prédictions d’observateurs bien avertis. D’ailleurs des formation supérieurs démarrant par un Bac + 2 au moins et vont jusqu’au niveau de Bac + 5 ou Bac + 6 pour les personnes qui souhaitent se perfectionner dans le domaine. Le secteur de l’immobilier n’est pas resté en marge de la transformation digitale affichant une forte croissante pour les pionniers en Europe.

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Une réponse

  1. Avatar de Eva
    Eva

    Bonjour et merci pour cet article. La crise sanitaire mondiale a provoqué des bouleversements substantiels dans le secteur immobilier, transformant profondément la manière dont les acteurs de cette industrie traditionnelle opèrent. Les impacts de cette crise sur l’immobilier se font sentir à plusieurs niveaux, allant de la dynamique des transactions à l’évolution des préférences des consommateurs. L’une des répercussions immédiates a été l’ajustement des activités immobilières en réponse aux confinements et aux restrictions de déplacement. La fermeture temporaire des agences immobilières et la limitation des visites de biens ont ralenti le rythme habituel des transactions, générant des retards dans la conclusion de contrats et des perturbations dans le cycle immobilier. Parallèlement, la crise a redéfini les attentes des consommateurs en matière de logement. La généralisation du télétravail a engendré une demande croissante pour des espaces plus spacieux et des aménagements adaptés au travail à domicile. Les zones urbaines ont perdu de leur attrait au profit des régions périurbaines et rurales, redessinant ainsi la carte de la demande immobilière.

    L’incertitude économique qui découle de la crise a également pesé sur le secteur. La prudence des consommateurs face à un contexte financier instable a freiné certaines transactions immobilières, et les restrictions d’accès au crédit ont ajouté une couche de complexité en limitant la capacité d’emprunt des acquéreurs potentiels. D’un point de vue technologique, la crise a accéléré la transformation digitale de l’immobilier. Les visites virtuelles, la signature électronique et d’autres outils numériques ont été adoptés en réponse à la nécessité de réduire les interactions physiques. Cependant, cette transformation numérique iws rapide vers le numérique a également mis en lumière la nécessité cruciale de renforcer les mesures de cybersécurité pour protéger les données sensibles. Enfin, la volatilité des marchés financiers induite par la crise a eu des répercussions sur les prix de l’immobilier. L’incertitude économique a incité certains investisseurs à adopter une approche plus prudente, observant attentivement l’évolution du marché avant de prendre des décisions d’achat ou de vente.

    En somme, la crise sanitaire a agi comme un catalyseur de changement dans le secteur immobilier, stimulant l’innovation, redéfinissant les priorités des consommateurs et soulignant l’importance de la flexibilité dans un environnement en constante évolution. Pour prospérer dans ce nouveau paysage, les professionnels de l’immobilier devront continuer à s’adapter, à investir dans la technologie et à anticiper les besoins changeants des acteurs du marché immobilier.

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