« Restaurer l’unité perdue » en Libye. C’est du moins le premier objectif que vise Seif al-Islam Kadhafi le second fils du guide libyen Mouammar Kadhafi. Dans les colonnes du quotidien américain New-York Times, celui qui avait disparu des radars depuis quelques années a fait savoir qu’il envisage prendre part à la prochaine élection présidentielle dans son pays. Pour le quadragénaire, les acteurs politiques actuels de son pays n’ont rien apporté de bon dans le quotidien de ses concitoyens.
« Il n’y a pas de vie ici »
Il estime que, les politiques de son pays n’ont « apporté que misère. » « L’heure est au retour dans le passé. Le pays est à genoux […], il n’y a pas d’argent, pas de sécurité. Il n’y a pas de vie ici », a confié le premier enfant issu du mariage du guide libyen Mouammar Kadhafi avec sa seconde épouse Safia Farkash. Il n’a pas manqué de revenir sur le traitement dont il a fait l’objet après la chute du régime de son défunt père.
Objet d’un mandat de la CPI
Condamné à mort dans un premier temps, le futur candidat à la prochaine présidentielle en Libye a été libéré en 2017. Toujours selon les confidences qu’il a faites au New-York Times, il indique que sa libération est liée au désenchantement des rebelles par la révolution. L’annonce de sa candidature intervient alors qu’il continue de faire objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité ». Sans pour autant donner trop de détails, ce fils du guide libyen indique qu’il prépare son retour en politique.
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