Pegasus : Accusé d’espionner des journalistes français, le Maroc nie

Le gouvernement marocain ne reconnait pas avoir utilisé le logiciel israélien Pegasus dans le but d’espionner certains hommes des médias ainsi que des personnalités étrangères. Par le canal d’un communiqué ce lundi 19 juillet, les autorités marocaines ont dénoncé ce qu’elles appellent informations « mensongères » provenant des médias à l’origine de la publication incriminée.

« Allégations mensongères… »

Selon le communiqué, il s’agit d’« allégations mensongères dénuées de tout fondement. Le Maroc est un État de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles (…) à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc ».  « Le gouvernement n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes », a poursuivi le communiqué du gouvernement marocain.

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 Ce dimanche en effet, une enquête publiée par un ensemble de médias occidentaux indiquait notamment que les services de renseignements marocains « ont infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique ». Il s’agit au total de 17 médias regroupés en consortium. Parmi eux se trouvent les médias figurent les médias tels que Le MondeThe Guardian et The Washington Post. Ces médias mettaient notamment l’accent le logiciel espion Pegasus qui aurait été utilisé.

Environ 180 journalistes espionnés selon l’enquête

Il a en effet été mis sur pied par  l’entreprise israélienne NSO Group. L’investigation des journalistes se serait basée sur  une liste obtenue par le réseau basé en France Forbidden Stories et Amnesty International. Plusieurs milliers de numéros de téléphone auraient été potentiellement surveillés depuis plusieurs années. Il s’agit d’environ 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise selon les conclusions de l’enquête réalisée par ce groupe de médias.

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