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Pegasus : indexé, le Maroc dénonce de « fausses allégations » et lance une enquête

Mohammed VI (DR)

Depuis quelques jours, des informations sur une liste de quelques « 50 000 numéros de téléphone » soupçonnés d’avoir été piratés par un logiciel espion, « Pegasus » de la société israélienne NSO ont été divulguées dans les médias. Selon la presse, des militants des droits, des journalistes et des avocats du monde entier ont été les cibles du logiciel malveillant pour le compte de gouvernements clients de la société de surveillance. Le gouvernement marocain cité pour avoir commandité l’écoute de plusieurs dizaines de milliers de téléphones, dont celui du « président français Emmanuel Macron et son Premier ministre de l’époque, Édouard Philippe », a fait savoir par communiqué ce mercredi que ces allégations étaient fausses. Avec Rabat d’annoncer l’ouverture d’une enquête « sur ces accusation infondées ».

Rabat veut prendre des dispositions judiciaires

Depuis la fuite des informations à propos du logiciel, la société israélienne interpellée a nié toutes formes de malversations. La société ayant confié à la presse internationale que le logiciel est destiné à « être utilisé contre les criminels et les terroristes et n’est mis à la disposition que des forces armées, des forces de l’ordre et des services de renseignement de pays ayant de bons antécédents en matière de droits humains ». Et qu’en substance, l’enquête initiale qui a conduit aux rapports était « pleine de fausses hypothèses et de théories non corroborées ». De fait rien encore n’était venu affirmer de tangibles mises sur écoute.

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Au Maroc, selon le site d’information alternatif ’’Daraj’’ ce serait près de « 10 000 »  numéros qui auraient été mis sur écoute, avec les autorités marocaines ayant payé plusieurs millions de dollars pour avoir accès au service. Mais selon Rabat, ces affirmations et bien d’autres encore qui mêlaient les autorités marocaines à l’affaire ‘’Pegasus’’ étaient des « attaques haineuses », « mensongères »  et hautement diffamatoires. Ce mercredi, le gouvernement marocain, déplorant ce qu’il a appelé une « campagne médiatique fausse, massive et malveillante », a menacé de poursuites judiciaires quiconque l’accuserait d’utiliser le programme espion israélien Pegasus.

Dans un communiqué relayé par la presse nationale, Rabat a dit « nier catégoriquement les allégations fausses et infondées » selon lesquelles les services de renseignement du pays nord-africain auraient utilisé le logiciel. Et déclaré qu’il « opterait pour une procédure judiciaire, au Maroc et à l’international, contre toute partie reprenant ces allégations fallacieuses ». Le procureur de la République a déclaré dans un communiqué ultérieur qu’ « une enquête judiciaire est ouverte sur ces fausses allégations et accusations afin d’identifier les personnes responsables de leur publication ».

2 réponses

  1. Avatar de Lidiotducoin
    Lidiotducoin

    Il a le genre de têtes qui plaisent à Joeleplombier.
    Et parlant de ce dernier, a-t-il attrapé le colonavirus ou le rectumavirus au bois de Boulogne ?

  2. Avatar de Mike
    Mike

    Ça ne serait pas une surprise…

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