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Produits vivriers au Bénin: amendes et peines de prison pour les exportations frauduleuses

La fermeté, c’est l’option faite par les directeurs généraux des douanes et des impôts face aux commerçants qui violent la mesure gouvernementale interdisant l’exportation frauduleuse des produits vivriers. Ces indélicats se verront infliger des amendes fiscales ou des peines de prison. Charles Inoussa Sacca Boco et Nicolas Yénoussi l’ont clairement fait savoir hier mardi 6 juillet lors d’une rencontre avec la presse.

Pour M Sacca Boco, directeur général des douanes et droits indirects, les « produits vivriers sont appelés à rester sur le territoire national afin de satisfaire la consommation intérieure ». Tout commerçant qui tenterait d’exporter ces produits s’expose à des amendes fiscales allant de 100 mille francs Cfa à 1 million de francs Cfa. Il encourt également la prison. Les peines varient entre 1 et 5 ans, informe Nicolas Yénoussi, directeur général des impôts.

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Pour vendre les produits vivriers à l’extérieur, il faut une autorisation préalable

« Si un opérateur économique ou un citoyen doit sortir des produits vivriers pour les vendre à l’extérieur, c’est que cette personne a obtenu une autorisation préalable. A défaut, les lois de la République seront appliquées et nous, au niveau de la Direction générale des impôts, nous avons donné des instructions à tous les services d’appréhender et de sanctionner avec la dernière rigueur toutes les personnes qui se mettront au travers de la réglementation » a ajouté le Dg. Rappelons que la mesure gouvernementale visant à interdire l’exportation des produits viviers est intervenue après la hausse des prix des denrées de première nécessité au Bénin .

Et pour faire respecter cette mesure, il faudra compter sur l’administration des douanes et celle des impôts. Des équipes mixtes composées d’éléments de la douane et des autres corps sont opérationnelles. Leur mission est d’intercepter les produits vivriers en partance pour l’extérieur sans autorisation.

9 réponses

  1. Avatar de Gombo
    Gombo

    C’est une moquerie de l’option soit disant libérale!
    D’un côté Talon empêche une usine de traitement de coton de s’installer au nord bénin au prétexte que ça compromet la rentabilites des usines existantes ( appartenant au clan et amis)
    De l’autre les paysans qui produisent sans aide de l’état don’t empêchés de vendre leur produits a juste prix sur un marché africain dit ouvert et intègre
    Bel exemple de l’incompétence de nos dirigeants autocrates invétérés dans l’ame, mafieux monopolistes, magouilleurs vivant dur le dos desbeninois

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Triste, lorsque les priorités sont mal placées.

    1. Avatar de Tchité
      Tchité

      Beaucoup de terres en jachère, non exploitées.

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Exportateurs frauduleux ? Donc le Bénin rame seul à contre vent en détruisant ainsi nos vaillants producteurs locaux de vivres.

    1. Avatar de Tchité
      Tchité

      C’est maintenant devenu un crime de produire de la nourriture? Quand est-ce qu’il y aura la même rigueur contre le coton produit en empoisonnant nos eaux souterraines et non transformé localement ?

      1. Avatar de Tchité
        Tchité

        Ils ne disent même pas où et comment obtenir cette autorisation font ils parlent. C’est incohérent et c’est mettre la charure avant les bœufs.

        1. Avatar de Tchité
          Tchité

          Surtout que la production béninoise est rudimentaire, et non abondante.

  4. Avatar de Zola
    Zola

    Seul Talon et ces diablotins ont toutes les autorisations

  5. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Pauvre de mon bénin ;  » gouverner c’est prévoir  » on incite nos braves paysans à cultiver , produire , mais ne peuvent pas jouir des fruits de leur travail , dans une économie libérale , sans soutien de l’État ; tchrous

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