Face à la hausse des prix des denrées alimentaires au Bénin, les syndicats ont souhaité une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Le gouvernement via son porte-parole a tôt fait d’indiquer qu’il n’est pas dans cette logique. « L’option prise par le président Patrice Talon et son gouvernement, c’est de faire en sorte de satisfaire le grand nombre…J’ai été heureux d’observer que les partenaires sociaux eux-mêmes sont conscients de cette réalité et n’attendent pas dans l’immédiat que le gouvernement procède à une augmentation des salaires des travailleurs de l’Etat »avait déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
Il dira ensuite que la question de l’augmentation du Smig, est plus du ressort du secteur privé. Le débat doit donc se faire entre le patronat et les syndicats, a laissé entendre l’ancien journaliste. « Si la décision est prise à ce niveau, il n’y a aucune raison de ne pas l’appliquer » a assuré le porte-parole du gouvernement selon les propos rapportés par la radio allemande Deutsche Welle.
Le Smig réhaussé deux fois sous Yayi
Rappelons que le Smig actuellement est de 40 mille francs. C’est en 2014, sous le régime Yayi que ce salaire minimum interprofessionnel garanti est passé de 31 mille 625 Fcfa à 40 mille Fcfa. En 2009, le même gouvernement de Boni Yayi avait amélioré le Smig, en le faisant passer de 27 mille 500 à 31 mille 625 Fcfa.
Répondre à OLLA OUMAR Annuler la réponse